Sébastien Mayoux
Auteur du roman Al Baas
Combien de temps avez-vous mis entre le
mot « fin » de votre histoire à la sortie finale ?
Je dirais quatre ou cinq mois. Comme je le
disais précédemment, je ne suis pas parti sur
l’auto-édition tout de suite. Au début, je me suis
contenté d’envoyer mon manuscrit à des maisons
d’édition et d’attendre des réponses. C’est au
bout de trois ou quatre mois, que j’ai dû prendre
la décision de m’auto-éditer. Une fois que j’ai pris
cette décision, c’est allé relativement vite. Ayant
été designer dans la vraie vie, faire la couverture
ne m’a demandé qu’une soirée. Je n’avais pas
vraiment de plan de promotion tout fait au
début. J’y suis allé avec l’approche test and learn.
Avez-vous rapidement eu des lecteurs ?
Oui, vraiment. Mais l’offre KDP Select m’a
beaucoup aidé. Cependant, je me suis rendu
compte que ces lectures gratuites n’engendraient
pas forcément de commentaires ou d’avis (ce qui
m’a amené à m’interroger sur la pertinence des
téléchargements gratuits du livre : les gens le
lisent-ils vraiment ?). Kobo m’a aussi permis de
générer plus de 60 lecteurs. Au total, en un an,
j’ai eu plus de 850 lectures (téléchargements de
la version numérique ou achat de la version
brochée). La plupart viennent d’Amazon.
La question habituelle, pourquoi avoir choisi
l'auto-édition ?
J’ai choisi l’auto-édition par dépit, au début,
je l’avoue. Quand j’ai écrit mon roman, je l’ai
envoyé à des maisons d’édition classiques. Mais,
m’étant renseigné sur le sujet, je savais qu’il était
difficile, voire impossible, pour un nouvel auteur
inconnu de sortir de la pile de manuscrits que
reçoivent ces maisons d’éditions. J’ai donc décidé
de me lancer en auto-édition. Au début, c’était
une manière de voir si mon roman allait trouver
son public.
Al Baas (L'ennemi de l'intérieur)
Marc Delmat est officier de la DGSE lorsqu'en juin 2015, dans une France encore meurtrie par les
attentats contre Charlie Hebdo, ses services libèrent Sidney Cattillau, un journaliste français retenu en
otage depuis plusieurs mois en Syrie. En l'interrogeant, Delmat apprend que ce dernier était aux mains
d'un groupe de mercenaires appelé Al Baas, dont faisait partie un citoyen français, Bastien Scalvoni, une
ancienne gloire du rugby, retirée des terrains l'année dernière.
Que fait un ancien rugbyman à Alep, au milieu du conflit syrien ?
Aidé par Elie Guemoun, l’un de ses agents sur place (et ami), et Louisa Benssedick, une belle
enquêtrice de la DGSI, il va mener l'enquête, d'Alep, en Syrie, à Saint-Colomban-des-Villards, petit village
de Savoie, en passant par Lyon, Paris, Montréal ou le nord de l'Angleterre.
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