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Skam est une série destinée aux jeunes adultes, aux adolescents et traite de
thèmes, sujets importants tel que l'homosexualité, la religion... Quels
messages souhaitez-vous faire passer à travers la série ?
La société norvégienne est à bien des égards en avance socialement sur de
nombreux sujets par rapport à nous. Notre réalité est quelque plus âpre mais les
grands thèmes sont les mêmes. La différence chez l’individu, les particularités sont
souvent des raisons de rejets, d’ostracisassions. SKAMsous toutes ses déclinaisons
aspire à promouvoir l’amour et le respect comme meilleur antidote à ces
mots. C’est naïf, mais c’est diablement puissant.
La scène que vous avez préféré tourner ?
L’épisode OUIJA, tourné sur une seule journée a été assez merveilleux. Mais
l’aventure SKAM FRANCE, dans son ensemble est et sera un moment charnière
dans ma carrière. Je me suis battu de tout coeur malgré un timing insensé pour que
le public apprenne progressivement à aimer ce crew. C’est ce qui est en train de se
produire et cela me ravit.
Vous avez réalisé des films en tant que premier assistant réalisateur en quoi
réaliser une série comme Skam France est-il différent ?
Il n’y en a pas. Il s’agit de raconter une histoire sur un temps délimité. La seule
différence c’était qu’il y avait 5 filles quasiment constamment à l’écran et que le fait
d’avoir 5 sœurs dans la vie m’a surement été d’une grande aide pour y voir plus
clair et moduler les énergies ! La seule différence aussi c’était la charge
émotionnelle assez exceptionnelle contenue dans cette histoire. J’en suis sorti
complètement lessivé mais… heureux