Le mouvement de hausse des prix reflète une offre en baisse, le nombre de nouveaux appartements en PPE construits en Suisse ayant diminué cette année de près d’ un tiers par rapport à 2013. En face, la demande demeure elle robuste, malgré des règles de financement limitant la propension à payer. C’ est effectivement le cas à Lausanne, comme l’ explique Pierre Aguet, administrateur du groupe Cogestim: « L’ an 2017 s’ annonce dans la continuité et la demande reste importante pour tout type de bien immobilier. Les grands projets de construction planifiés à Lausanne et dans l’ Ouest Lausannois viendront certainement doper l’ offre ces prochaines années mais à ce stade le marché demeure tendu et plutôt demandeur. » Même si comparaison n’ est pas raison, le marché immobilier étant trop complexe pour souffrir des résumés trop hâtifs, disons que le marché lausannois s’ apparente à celui de la région La Côte.
“ LE NORD VAUDOIS DEMEURE DYNAMIQUE ET PLUS ÉQUILI- BRÉ, OBSERVE PIERRE AGUET. DANS LA BROYE LE MARCHÉ EST PLUS OFFREUR QUE DE- MANDEUR ET LA ZONE RI- VIERA EST ÉGALEMENT UNE ZONE OÙ L’ OFFRE ET LA DE- MANDE SONT PLUS ÉQUILI- BRÉES.”
Dans l’ ensemble, le marché immobilier vaudois continue ainsi sa stabilisation et son tassement. Pour Yves Cherpillod, le marché lausannois se distingue clairement des autres régions du canton: « Les chefs-lieux des districts vaudois et leurs communes proches profitent d’ un marché du neuf porté par des prix souvent plus favorables qu’ en ville. Dès lors qu’ il peut compter sur une gare et de transports publics, l’ acheteur se déplace en volontiers à la campagne. »