La Sultane N61 | Page 49

NIDHAL CHEMENGUI , RÉDACTRICE EN CHEF DE NO ’ O CULTURES Nidhal Chemengui , vous êtes rédactrice en chef de l ’ E-mag « No ’ o cultures » spécialisé dans la critique d ’ art . Vous êtes également attachée de presse sur de nombreux festivals et événements culturels tunisiens de renom . Comment avez-vous vécu cette épidémie de covid-19 qui met littéralement un frein aux activités culturelles et artistiques dans le pays ? Je vais commencer par évoquer le début de la pandémie qui coïncidait avec la sortie du premier numéro de l ’ e-mag de No ’ ocultures aussi bien dans sa préparation que dans sa mise en place . Il faut dire qu ’ on ne s ’ est pas posé beaucoup de questions étant donné que j ’ étais à Tunis et Eustache Agboton mon coéquipier au Burkina Faso . Le travail à distance apparaissait comme une évidence et on a su , de fait , s ’ adapter . Le problème
Depuis la nuit des temps , la femme tunisienne façonne le monde des arts et de la culture . Elle a saisi l ’ importance de cet instrument qui peut élever l ’ humain et l ’ arracher ainsi à sa condition . Elle a vu en l ’ art bien plus qu ’ un simple moyen d ’ expression comme la parole ou bien encore l ’ écriture . Elle y a vu un outil fondamental et essentiel à la santé de toute société qui se respecte . Un outil qui permette à toutes et à tous , sans distinction de classe ou de race , de remettre en cause son rapport à l ’ univers et ce qui l ’ entoure . En étant amené à se remettre en question et à revoir ses pris �������������������������������������������� est une sorte de catalyseur qui peut initier les changements et les ajustements nécessaires pour la continuité de la société .

Le m a g a z i n e L a Sultane a décidé , à cette occasion , de revenir sur le profil de certaines de ces femmes tunisiennes . Celles qui n ’ ont de cesse de rendre aux arts et la culture la place qui leur revient de droit dans notre société . Elles sont attachées de presse , enseignantes , danseuse classique , comédiennes et toutes ont en commun un amour sans bornes pour la vie .

NIDHAL CHEMENGUI , RÉDACTRICE EN CHEF DE NO ’ O CULTURES Nidhal Chemengui , vous êtes rédactrice en chef de l ’ E-mag « No ’ o cultures » spécialisé dans la critique d ’ art . Vous êtes également attachée de presse sur de nombreux festivals et événements culturels tunisiens de renom . Comment avez-vous vécu cette épidémie de covid-19 qui met littéralement un frein aux activités culturelles et artistiques dans le pays ? Je vais commencer par évoquer le début de la pandémie qui coïncidait avec la sortie du premier numéro de l ’ e-mag de No ’ ocultures aussi bien dans sa préparation que dans sa mise en place . Il faut dire qu ’ on ne s ’ est pas posé beaucoup de questions étant donné que j ’ étais à Tunis et Eustache Agboton mon coéquipier au Burkina Faso . Le travail à distance apparaissait comme une évidence et on a su , de fait , s ’ adapter . Le problème

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NUMÉRO # 61