La Sultane N61 | Page 32

L ’ après révolution française et la fin du 18 e siècle Après la révolution de 1789 , le bon peuple a tenu à se différencier des critères de beauté , jusque-là arborés par la royauté . Le maquillage s ’ est beaucoup allégé et les riches ornementations vestimentaires se sont simplifiées . L ’ ostentatoire était le nouveau vulgaire . Une certaine austérité devenait ainsi très chic . Puis , avec le temps , les souvenirs de la révolution s ’ estompant , le maquillage a retrouvé grâce aux yeux des femmes , mais n ’ a plus trouvé de faveur auprès des hommes . Dès le 19 e siècle , le maquillage sera un signe distinctif de genre .
Marie-Antoinette en 1783 par Élisabeth Vigée Le Brun

L ’ après révolution française et la fin du 18 e siècle Après la révolution de 1789 , le bon peuple a tenu à se différencier des critères de beauté , jusque-là arborés par la royauté . Le maquillage s ’ est beaucoup allégé et les riches ornementations vestimentaires se sont simplifiées . L ’ ostentatoire était le nouveau vulgaire . Une certaine austérité devenait ainsi très chic . Puis , avec le temps , les souvenirs de la révolution s ’ estompant , le maquillage a retrouvé grâce aux yeux des femmes , mais n ’ a plus trouvé de faveur auprès des hommes . Dès le 19 e siècle , le maquillage sera un signe distinctif de genre .

Marie-Antoinette en 1783 par Élisabeth Vigée Le Brun
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