• Avicenne , en Perse , découvre comment préparer la distillation des essences volatiles issues des herbes et des fleurs . Son Canon de la médecine a été considéré comme un ouvrage de référence tout au long du moyen-âge .
Du Moyen Âge à nos jours
• Durant l ’ ère médiévale , seules les grandes maisons appartenant à la noblesse ou les monastères possédaient un jardin d ’ herbes ( herbulia ). En ces temps-là , on appelait « simple » tout remède tiré d ’ une seule plante afin de le différencier des remèdes composés préparés par les apothicaires . On cherchait alors à fabriquer la panacée , un remède universel supposé guérir tous les maux .
• Au 12 e siècle le Livre des simples médecines rédigé par les érudits de l ’ école de Salerne , consigne toutes les connaissances médicales . Le codex des apothicaires rédigé au 15 e siècle dresse une liste exhaustive des remèdes .
• Il faudra attendre le début du 16 e siècle pour voir l ’ utilisation des huiles aromatiques , en usages internes et externes , figurer dans certains traitements . On considérait ces essences comme étant l ’ esprit pur de la plante . On disait alors que ces huiles agissaient sur les émotions , les pensées et le corps . On mettait l ’ accent sur l ’ importance de la médecine préventive , particulièrement en matière d ’ alimentation , en suivant le principe d ’ Hippocrate : « Que la nourriture soit votre médecine »
• Il faudra attendre le 20 e siècle et les recherches de René Gattdossé qui instaure les règles précises et scientifiques d ’ une aromathérapie responsable . Son élève , le professeur Sevelinge , poursuit son travail et démontre l ’ intérêt de l ’ utilisation de l ’ aromathérapie dans la médecine holistique , le domaine vétérinaire et la phytothérapie . Plus tard , le docteur Valnet publie les travaux de ses illustres prédécesseurs . Ses ouvrages rencontrent un vif succès dans le monde entier .
La Rédaction
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NUMÉRO # 55