La Sultane N61 | Page 51

Selma Boukef , initiatrice du projet El Houma Tous ceux et toutes celles qui ont vu la pièce de théâtre intitulée Les fleurs d ’ Algernon adaptée du livre éponyme de Daniel Keyes et dont elle partageait l ’ affiche avec Abdelmonem Chouayet se souviennent de sa prestation . Grace et volupté avaient littéralement envahi la scène avec cette professeure de danse classique et initiatrice de l ’ événement « What dance can do » et du projet El Houma , espace culturel situé dans les jardins de Carthage . : ‘‘ La culture , ce non-essentiel , nécessaire à notre bon développement … Il devrait dans chaque quartier exister un espace d ’ apprentissage et de partage culturel . C ’ est comme ça que j ’ ai pensé Studio El Houma et c ’ est comme ça que j ’ envisage les projets .’’ déclare Selma Boukef . Avant d ’ ajouter : « Nous sommes arrivés à une fracture culturelle telle , que si la sincérité dans les actions ne se sent pas , si on veut parachuter nos visions et nos modes de pensées , nous risquons de perdre toute crédibilité . Il faut donc partir du don de soi , du don de temps et du don de savoir … Aujourd ’ hui , c ’ est par cela que passe le maintien de la culture . Et j ’ irais même à dire , que c ’ est de la culture qu ’ on pourra regagner la confiance des individus . Je le vois avec le projet « What Dance Can Do ». Des enfants sans accès direct à la danse qui , une fois immergés dedans , deviennent demandeurs . Aujourd ’ hui , dans un pays où l ’ égoïsme et le non-respect sont presque devenus la norme , il est un devoir
On approche la littérature dans son sens le plus large . On y partage les textes qu ’ on aime et nos lectures de ces textes . Une chanson ou une sculpture pourrait être perçue comme « un texte » et être interprétée en tant que telle ».

Selma Boukef , initiatrice du projet El Houma Tous ceux et toutes celles qui ont vu la pièce de théâtre intitulée Les fleurs d ’ Algernon adaptée du livre éponyme de Daniel Keyes et dont elle partageait l ’ affiche avec Abdelmonem Chouayet se souviennent de sa prestation . Grace et volupté avaient littéralement envahi la scène avec cette professeure de danse classique et initiatrice de l ’ événement « What dance can do » et du projet El Houma , espace culturel situé dans les jardins de Carthage . : ‘‘ La culture , ce non-essentiel , nécessaire à notre bon développement … Il devrait dans chaque quartier exister un espace d ’ apprentissage et de partage culturel . C ’ est comme ça que j ’ ai pensé Studio El Houma et c ’ est comme ça que j ’ envisage les projets .’’ déclare Selma Boukef . Avant d ’ ajouter : « Nous sommes arrivés à une fracture culturelle telle , que si la sincérité dans les actions ne se sent pas , si on veut parachuter nos visions et nos modes de pensées , nous risquons de perdre toute crédibilité . Il faut donc partir du don de soi , du don de temps et du don de savoir … Aujourd ’ hui , c ’ est par cela que passe le maintien de la culture . Et j ’ irais même à dire , que c ’ est de la culture qu ’ on pourra regagner la confiance des individus . Je le vois avec le projet « What Dance Can Do ». Des enfants sans accès direct à la danse qui , une fois immergés dedans , deviennent demandeurs . Aujourd ’ hui , dans un pays où l ’ égoïsme et le non-respect sont presque devenus la norme , il est un devoir

P A G E
49
NUMÉRO # 61