La Sultane N61 | Page 31

Raphaël- Les trois Grâces ( 1504 )
L ’ ère élisabéthaine La reine Élisabeth couronnée en 1558 , inaugure l ’ ère du maquillage , bien que de son temps , on considérait les femmes maquillées comme l ’ incarnation du diable . La jeune reine de 25 ans a défié les normes sociales et a fait des lèvres peintes en rouge , un symbole de majesté . Très vite , la noblesse allait l ’ imiter . La pâleur de la peau viendrait souligner l ’ appartenance à une classe sociale privilégiée . La peau basanée sera associée à la paysannerie , forcée de travailler dans les champs , tandis que la blancheur prouvait une opulence certaine . La poudre blanche que la reine mettait sur son visage servait à accentuer son image virginale , mais servait secrètement à cacher les cicatrices provoquées par la variole .
Le début de la renaissance Les artistes de la Renaissance voulaient rompre avec la grande pudeur qui caractérisait la création artistique durant le très religieux moyen-âge . On faisait place à la nudité , la représentation de seins nus symbolisaient tout à la fois fertilité et sensualité . La perfection féminine selon Raphaël par exemple présentait de belles rondeurs , une carnation pâle , des joues roses , le visage rond , le regard doux . Ce génie de la peinture reconnaît ne pas s ’ inspirer de modèles réels , mais d ’ une conception tout à fait personnelle de ce que lui trouve beau chez une femme .
Raphaël- Les trois Grâces ( 1504 )

L ’ ère élisabéthaine La reine Élisabeth couronnée en 1558 , inaugure l ’ ère du maquillage , bien que de son temps , on considérait les femmes maquillées comme l ’ incarnation du diable . La jeune reine de 25 ans a défié les normes sociales et a fait des lèvres peintes en rouge , un symbole de majesté . Très vite , la noblesse allait l ’ imiter . La pâleur de la peau viendrait souligner l ’ appartenance à une classe sociale privilégiée . La peau basanée sera associée à la paysannerie , forcée de travailler dans les champs , tandis que la blancheur prouvait une opulence certaine . La poudre blanche que la reine mettait sur son visage servait à accentuer son image virginale , mais servait secrètement à cacher les cicatrices provoquées par la variole .

P A G E
31
NUMÉRO # 61