Résumé des élections 2014
Par Nicolas Desrochers
Pauline Marois et son Parti québécois ont été incapables de mener la campagne électorale de 2014 sur leurs propres enjeux. L’entrée de Pierre-Karl Péladeau dans le PQ et la question référendaire furent le sujet des débats des premiers jours de la campagne. Le parti de Mme Marois s’est retrouvé sur la défensive assez rapidement et l'électorat a progressivement basculé vers les libéraux.
Les principales intentions du PLQ pour les années à venir sont la relance économique du Québec, l’investissement dans la modernisation des hôpitaux, la réduction du temps d’attente, et le relancement du développement durable Nord avec le Plan Nord.
Toutes ces idées ont joué dans la balance lors des élections du 7 avril dernier, car les québécois ont voté pour que Philippe Couillard obtienne 70 sièges (42%), Pauline Marois 30 sièges (25%), François Legault 22 sièges (23%) et Françoise David 3 sièges (8%).
Sans grande surprise les libéraux ont gagné à la majorité. Pourquoi?
Pauline Marois s’est affichée comme étant souverainiste. L'incapacité des troupes de Mme Marois de répliquer aux attaques sur un éventuel référendum a fait couler le bâteau. Il y a eu aussi la Charte de la laïcité où Bernard Drainville a persisté avec son obstination de vouloir occuper toute l'espace identitaire. Pas question d’abandonner son opposition aux signes religieux ostentatoires pour les employés de l'État. Cela a donné une autre raison aux Québécois de regarder ailleurs qu'au PQ. Philippe Couillard n'a eu qu'à récolter les votes de désaffection sur ses différents thèmes.
Pauline Marois n'avait pas à plonger le Québec en campagne électorale, mais elle l’a fait quand même tout en sachant qu’elle risquait gros.
Maintenant que la vague rouge de M.Couillard est à l’Assemblée nationale. Arriveront-ils à réduire la dette du Québec? Ils ont établi un plan économique pour rémédier à ce problème majeur. Cependant, peut-on croire en un parti qui fut remis en question plusieurs fois dans le passé? Connu pour être un des partis les plus corrompus au Québec. D’ailleurs, la Commission Charbonneau qui s’achève bientôt pourra rapidement prouver soit son indemnité ou bien le contraire.
Je pense sincèrement que d’ici le verdict de la commission nous devons laisser une seconde chance à Philippe Couillard pour que le Québec retrouve un certain équilibre. De toute manière, il est élu majoritaire alors, nous avons quatre ans pour lui laisser faire ses preuves.
Pourra-t-il apporter du changement?
Espérons qu’il fera mieux que son ex-chef, Jean Charest.
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