44
45
Mosaique en or de la coupole
intérieure de Sainte Sophie.
les «yalis» construits en bois, affichant une
caractéristique commune : le bow-window,
sorte de petit balcon couvert.
En descendant les ruelles vers le Bosphore,
ne contournez pas le musée d’art moderne
Istanbul Modern situé près du Port de Karaköy, avec une vue magnifique sur la Pointe
du Sérail (Sarayburnu). Premier musée privé
d’art moderne de la ville qui conserve une
large collection de peintures et de vidéos.
Installé dans les anciens docks de la ville, le
musée est sur le bord de l’eau. Profitant de
cette situation, un restaurant café est créé à
l’étage avec une terrasse pour les chaudes
journées d’été. Les entrepôts attenants sont
utilisés pour des expositions temporaires.
Le quartier de Beyoglu est une concentration
de bars et de restaurants de poissons où la
sardine grillée est reine et les mezze rois.
La musique nous accompagne partout, du
luth à Lady Gaga, les jeunes et moins jeunes
Stambouliotes profitent de tous les plaisirs de
la vie.
Les «très branchés» pourront faire un tour au
360, un bar lounge avec une vue imprenable
sur la ville (réservation obligatoire les weekends). Pour les plus gourmands, un dîner au
Dai Pera s’impose, l’accueil est excellent et la
nourriture haute en couleur.
Pour ceux qui veulent profiter de la vue sur le
Bosphore, le Chiragan Palace offre un somptueux bar.
Le palais de Dolmabahçe, sur le côté européen du Bosphore, a servi en tant que principal centre administratif de l’Empire ottoman
de 1853 à 1922.
Mustafa Kemal Atatürk, le leader et fondateur
de la république moderne turque, a utilisé le
palais présidentiel comme résidence d’été et
y a effectué certains de ses travaux les plus
importants. Atatürk y a passé ses derniers
jours et y mourut le 10 novembre 1938.
Le style est essentiellement occidental, avec
des éléments de baroque, de rococo et de
néoclassique mélangée avec des traditions
de l’art ottoman.
Dormir à Istanbul :
Le Sumahan et l’Ajia se trouvent sur le Bosphore, d’autres ont pris place dans d’anciennes bâtisses, comme le House Hotel
Galatasaray, charmant boutique-hôtel de 4
étages et 20 suites spacieuses. L’immeuble,
construit en 1890 par une famille arménienne,
a été restauré et transformé en hôtel qui a
ouvert ses portes le 2 avril 2010.
L’Hôtel Pera Palace, construit en 1892 pour
accueillir les passagers de l’Orient Express,
est un autre monument de renom dans le
district. Agatha Christie y a écrit son roman le
Il ne faut pas se méprendre, Istanbul est scin- plus célèbre, Le Crime de l