Kraemer Baden-Baden Hirschstraße 2 Baden-Baden 00 49 ( 0 ) 7221-70 23 693
L ’ image de soi Aujourd ’ hui , Laura situe l ’ importance de son métier . Doublement , aussi bien « physiquement que spirituellement . » Elle nous rappelle que la cliente est en recherche d ’ une « image d ’ ellemême ». En s ’ inspirant de ses modèles propres , elle est en quête d ’ une forme de « perfection ». Le rôle de la coiffeuse , selon elle , c ’ est de « créer pour la cliente la personne qu ’ elle a envie d ’ être », tout en tenant compte des nouvelles aspirations du temps : une authenticité , une vérité . Au-delà du fait de transformer la personne physiquement , elle estime que la coiffeuse a le pouvoir de modifier son « mindset » – entendez son état d ’ esprit du moment –, ce qui lui confère un rôle essentiel . Le gain est immense : il se mesure alors en confiance affichée pour la cliente qui sort du salon . « Oui , il nous arrive de jouer le rôle d ’ un antidépresseur parfois ... », dit-elle en souriant . Laura est persuadée – et sans doute à très juste titre – qu ’ un lien très fort naît de la relation qui s ’ établit à la cliente . « Si elle vient à toi , ça n ’ est pas sans raison . Une connexion se crée , elle te choisit parce que tu lui corresponds et partages ses envies . » Sans doute la cliente perçoit-elle chez Laura quelque chose qui fait fi du physique pour atteindre un niveau plus élevé dans l ’ échange . « Je cherche à révéler chez la cliente autre chose que la simple forme physique , une chose de très beau qu ’ elle contient au fond d ’ elle-même . » On reconnaît-là chez la jeune femme ce qui la rend si attachante : combative , sportive avec un goût prononcé pour l ’ effort , mais aussi attachée à une quête profonde dont les réponses se situent dans la pratique de la méditation . Corps et âme , dans une même impulsion ? « Oui , corps et âme , même combat ! Tout cela me semble en accord avec ce que je cherche à faire dans le métier . »
Exigence et bienveillance Aujourd ’ hui , à la direction du salon Kraemer Baden- Baden , elle se dit « pleine d ’ empathie , mais perfectionniste , deux traits de caractère qui selon elle , en tant que manager , ne vont pas forcément ensemble . » Nous , on y voit cependant un équilibre qui lui correspond . De l ’ exigence , mais aussi de la bienveillance à l ’ égard d ’ une équipe qu ’ elle juge « internationale , en provenance du monde entier . » Elle-même polyglotte constate que dans son salon « on parle trois langues » : le français , l ’ allemand et l ’ anglais . Laura le constate : « Dans mon équipe atypique , nous avons créé notre propre langage , passant d ’ une langue à l ’ autre , commençant en anglais et finissant en allemand , avec parfois du français . » Cette dimension internationale est à l ’ image de la ville , Baden-Baden , même si pour Laura , il n ’ y a pas d ’ équivoque : le salon Kraemer est un salon français en Allemagne . Elle insiste à la fois sur la qualité de l ’ accueil et du service , la beauté de la décoration intérieure , les techniques de soins , et sur cette touche française qui , sans prétention aucune , distingue son espace de ce qui se fait par ailleurs . On se souvient de son excitation au moment de recevoir la livraison d ’ un nouveau grand miroir , central . Déterminant de rayonnement au sein de son salon . La jeune femme révélait alors une joie intérieure très communicative , à l ’ image de ce qu ’ elle est dans la vie : professionnelle et si volontaire .
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