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Un temps fédérateur

FORMATIONS

Un temps fédérateur

De l ’ avis d ’ Éric Speich , coiffeur-créateur au sein du salon Kraemer à Lingolsheim et formateur au sein du groupe , les formations sont un instant de transmission privilégié , que ce soit à l ’ Académie de Strasbourg ou à l ’ Académie L ’ Oréal à Paris , en présence de Céline Delahoche , « coach éducation grand compte ». Ce temps fédérateur permet à chacun d ’ acquérir des techniques communes afin de pouvoir diversifier son offre . Depuis quelques années , il établit un lien plus resserré entre la formation et les collections du groupe . Il le constate : « les clientes sont de plus en plus en demande de réalisation des créations de ces collections ». Au sein du groupe , tous les managers se sont accordés sur le fait de partir des collections et de décliner les techniques en fonction de cette demande particulière : ça a été le cas avec le chignon de la collection New Retro l ’ an passé , mais aussi avec le placement de mèches ou le roux , pour lesquels les besoins se sont fait ressentir . Le tout en relation avec l ’ utilisation de produits innovants . Éric estime que ses formations se doivent de stimuler l ’« élan créatif » des coiffeurs , afin de leur permettre d ’ écarter « les positions généralistes » et de tendre vers « le spécifique ». Ça leur permet ainsi de répondre à une demande qui s ’ affirme de plus en plus dans la diversité et la singularité . Son approche formative nécessite , selon de lui , de « coller à la réalité », et tout au long de la journée d ’ évaluer le niveau de réponse qu ’ il peut apporter à ses coiffeurs en formation afin de l ’ adapter , par anticipation , à de nouvelles demandes . Laura Wencker du salon Kraemer à Baden-Baden , nous relate l ’ importance de « cet échange ». Elle a récemment profité d ’ une formation sur le balayage pour aborder , en cette période difficile concernant le recrutement , une « dimension psychologique ». Elle tente de diffuser ce qu ’ elle appelle « un état d ’ esprit positif qui permet de situer la réalité du plus beau métier du monde . » Mais au préalable , elle a débuté par des considérations plus techniques , voire plus stratégiques quant au positionnement du salon dans lequel évoluent les coiffeurs . Elle insiste sur l ’ amour du métier et sur la nécessité d ’ aller toujours vers plus de « qualité ». On le constate à partir de cet exemple : une formation chez Kraemer se veut structurante , aussi bien techniquement que mentalement . Elle situe le coiffeur dans sa pratique et dans sa volonté de constamment évoluer dans son métier .
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