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Avec la décennie des années 20, on ne pouvait s’ empêcher de rêver à la Belle Époque. Or les temps ont pris une autre tournure. Mode et coiffure s’ en trouvent forcément impactées, mais elles finissent toujours par trouver leur voie. Lignes de force.
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L’ impermanence des styles

Par Maud Poussin

Avec la décennie des années 20, on ne pouvait s’ empêcher de rêver à la Belle Époque. Or les temps ont pris une autre tournure. Mode et coiffure s’ en trouvent forcément impactées, mais elles finissent toujours par trouver leur voie. Lignes de force.

U ne décennie nouvelle tente toujours de marquer son temps. Et celle qui s’ ouvre n’ échappe pas à cette volonté, malgré un début d’ année heurté et une situation d’ extrême préoccupation. Mais la mode cherche à trouver sa voie, elle le fait en jetant un coup d’ œil dans le rétro comme en témoigne la nouvelle collection Kraemer, New Retro, qui renoue avec l’ esprit glamour des années 20 aux années 50. Généralement, au moment du passage à une nouvelle décennie, et même s’ il semble un peu tôt pour tirer des conclusions hâtives, force est de constater qu’ on occulte déjà la décennie passée: exit donc les années 10 – dont on peine d’ ailleurs à leur trouver l’ unité. Le regard est porté sur les années 90, années tribales et métissées, ou les années 2000 marquées par la pop.

L’ homme 3.0. Il est né, l’ homme 3.0: homme d’ aujourd’ hui, homme de demain, de plus en plus soucieux de son image, connecté et narcissique. À l’ ère des réseaux, la mode masculine travaille davantage l’ imaginaire et les matières. En coiffure, il en va de même: le classique côtoie l’ avantgarde dans des allers-retours qui mettent en avant l’ affirmation plastique de la coupe homme. Chacun, à sa manière, tente de mettre en valeur quelque chose qui dépasse le cadre du pur masculin pour s’ aventurer sur des territoires nouveaux. La révolution des genres y prend sa part, mais au-delà de cela, c’ est l’ attention particulière que prête désormais l’ homme à sa tenue et à ses cheveux depuis près de deux décennies qui invite les créateurs à davantage s’ attacher à renouveler les formes. Certains codes demeurent,