Il faut le dire haut !
Hé Victor HUGO !
Toi qui es relogé au Panthéon
Aux côtés des fleurons de la Nation !
Sache qu’en 2018, guerre aux démolisseurs,
Devrait être une question à l’honneur, une question d’honneur.
Mais pour l’heure, chez les habitants des quartiers en démolition, en
déconstruction,
Ou soit disant en rénovation,
Leur citoyenneté déclassée et leur participation à la décision
Est depuis la grève des foyers SONACOTRA et pour la marche pour l’égalité des droits,
entrain de naviguer sous la ligne de flottaison.
Depuis des lustres, ils ont tout programmé mais rien n’a vraiment changé,
Les riches ont fusionné les richesses avec les fortunés
La précarité ne s’est pas déconcentrée, puisqu’elle est encore exploitée.
Cela se sait, ils nous prennent pour des dindons
De Matignon au pré-carré de l’Élysée
C’est la gloire à a communication
Avec l’utilisation de nos millions !
Voilà, nous y sommes, devant les barres, devants les tours,
Tous rassemblés, ils attendent c’est le grand jour,
Ils attendent l’explosion comme une révolution
Maquillée pour légitimer l’expulsion
Elle sera zappée au journal de 20 heures pour préserver du bonheur… Et
pour les concernés,
En pôle position des propositions,
C’est le relogement sans sommation,
Comme première solution.
Le renouveau de cette conception, c’est que ce n’est pas nouveau !
Ce sont les loyers toujours en augmentation,
Sans se demander comment payer l’addition de cette corruption.
Zarma, Armara qui tient le beau rôle de cette histoire pas drôle.
Ils ont ressorti le même décorum mais sans référendum!
Encore et encore un plan banlieue avec ses bottes de sept lieu
Qui administrera avec charité le futur des cités
Mais avec comme point de vue celui des lignes budgétaires
Articulés au sécuritaire, n’est ce pas karcher ?
Toujours avec un brin de compassion et la redistribution de la taxe d’habitation,
En communion, ils sont toujours sur d’eux
Pour leurs bonnes affaires,
Ils réhabilitent pour les précaires avec un œil sur le cours de leurs actions.