L'histoire du Shotokan nous permet d'aborder la vie de celui dont la photo orne la plupart des dojos : Gichin Funakoshi. Né à Shuri, en 1868, le jeune homme commence à pratiquer l'Okinawa-Te vers l'âge de quinze ans, sous la férule de son maître d'école. Celui-ci est le fils de Maître Azato. A l'époque, l'art martial d'Okinawa n'était pas enseigné au grand public. Plus tard, quand Maître Azato enseignera lui-même à Gichin Funakoshi, les cours auront lieu la nuit.
L'enseignement se déroule à l'ancienne, suivant le bon vieux précepte : un kata en trois ans. Maître Azato fait répéter à son élève, des centaines de fois, le même kata, et cela pendant des mois. Vu les dimensions restreintes de l'île d'Okinawa, tout le monde se connaissait. Aussi vers 1900, Funakoshi, qui avait alors une trentaine d'années, s'est entraîné avec les Maîtres Kiyuna, Niigaki et Sokon Matsumura, le professeur d'Anko Azato. Niigaki, disciple de Yara, transmettra à Funakoshi trois katas que l'on retrouve dans le Shotokan moderne : Niseishi (qui deviendra Nijushiho), Unsu, Sochin. En 1906, Gichin Funakoshi participe à la première démonstration publique de l'Okinawa-Te. Des représentants de l'administration japonaise, ainsi que des officiers de la Marine Impériale, assistent à cette démonstration qui se déroule à Okinawa. Mais c'est en mai 1922 que Gichin Funakoshi effectue sa fameuse démonstration à Tokyo à l'occasion d'une fête des sports, organisée par le Butokukai. Il a cinquante- trois ans et cette manifestation va changer sa vie. Maître Funakoshi avait effectué une première démonstration de son art à Kyoto en 1916. En novembre 1922, Funakoshi publie un premier ouvrage : Ryû Kyû Kenpo Karate, où il exprime surtout des considérations historiques et philosophiques. Les clichés de ce livre seront détruits lors du tremblement de terre de 1923, ce qui amènera l'auteur à publier une nouvelle édition totalement remaniée : Retan Goshin Karate Jitsu. C'est seulement en 1935 que Funakoshi publie Karate Do Kyohan, véritable ouvrage de référence avec, entre autres, la description de tous les katas tels qu'il les concevait et les enseignait. Il en existe une traduction en langue anglaise et une en langue française.
L'enseignement se déroule à l'ancienne, SURl'île d'Okinawa, tout le monde se connaissait. Aussi vers 1900, Funakoshi, qui avait alors une trentaine d'années, s'est entraîné avec les Maîtres Kiyuna, Niigaki et Sokon Matsumura, le professeur d'Anko Azato. Niigaki, disciple de Yara, transmettra à Funakoshi trois katas que l'on retrouve dans le Shotokan moderne : Niseishi (qui deviendra Nijushiho), Unsu, Sochin. En 1906, Gichin Funakoshi participe à la première démonstration publique de l'Okinawa-Te. Des représentants de l'administration japonaise, ainsi que des officiers de la Marine Impériale, assistent à cette démonstration qui se déroule à Okinawa. Mais c'est en mai 1922 que Gichin Funakoshi effectue sa fameuse démonstration à Tokyo à l'occasion d'une fête des sports, organisée par le Butokukai. Il a cinquante- trois ans et cette manifestation va changer sa vie. Maître Funakoshi avait effectué une première démonstration de son art à Kyoto en 1916. En novembre 1922, Funakoshi publie un premier ouvrage : Ryû Kyû Kenpo Karate, où il exprime surtout des considérations historiques et philosophiques. Les clichés de ce livre seront détruits lors du tremblement de terre de 1923, ce qui amènera l'auteur à publier une nouvelle édition totalement remaniée : Retan Goshin Karate Jitsu. C'est seulement en 1935 que Funakoshi publie Karate Do Kyohan, véritable ouvrage de référence avec, entre autres, la description de tous les katas tels qu'il les concevait et les enseignait. Il en existe une traduction en langue anglaise et une en langue française.