Jack Ferguson - French
Jack William Bryce Ferguson 000102 -0063
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lutter contre le système et de gagner le respect, ils ont une
aspiration de vivre la vie de gangsters. Ils regardent les
films et ont des héros qu’ils veulent émuler. Dans une scène
on voit Vinz à travers le miroir, et il joue le rôle de Travis
Bickle de “Taxi Driver”, il se sert de ses doigts comme
pistolet. Plus tard, on voit un groupe de jeunes qui se
disputent entre eux le marc du pistolet utilisé dans le film
“Arme Fatale”. Cela montre un besoin d’un modèle et quelqu’un
pour qui ils ont le respect, en addition cela renforce le sens
de réalité, car on voit que les banlieusards sont des jeunes
normaux. Cela est fortifié par le manque d’une figure du père
démontré dans les ménages de tous les caractères principaux.
Leur respect pour les aînés est bien démontré quand Saïd
accepte qu’il faille aller quand son frère lui dit de sortir,
et ainsi que le groupe écoute à une histoire d’un vieil homme.
Cela est très clair que Kassovitz décrit les jeunes comme des
gens qui sont foncièrement bons, mais la société les a
abandonnés.
L’architecture de la banlieue, aussi, présente un problème. Le
Goaziou et Rojzman déclarent que « Les architectes et les
urbanistes sont responsables du mal des banlieues » 5 La plupart
des immeubles dans la banlieue sont des tours d’habitation. Le
spectateur voit la simplicité et la matité des bâtiments, qui
étaient fournis aussi tôt que possible après la guerre pour
servir à tout le monde. Vivant dans une proximité immédiate
peut mener a un sens de claustrophobie et souvent les gens
n'ont pas les coudées franches. Un exemple de cela peut être
trouvé dans le film quand Saïd hurle de la cour de l'immeuble
à la sœur de Vinz, qui est dans quelques étages plus haut, «
dis à ton frère de descendre! ». Elle répond « Pour quoi
faire? » Ils se disputent entre eux, et un homme qui est dans
un autre immeuble s'y mêle dans l'argument, disant « Vous
n’avez pas assez gueulé cette nuit ? »
Dans La Haine la banlieue est juxtaposé contre la Paris
romantique que les touristes visitent quand le groupe fait un
voyage à la ville, et Kassovitz veut que le spectateur croie
que l’épreuve de la vie quotidienne est complètement différent
de la vie à Paris, où on voit la pièce de luxe d’Astérix, et
Saïd est stupéfait par la courtoisie d’un policier après avoir
demandé les directions, il fait remarque «Ils sont polis, les
keufs ici! Il m’a dit “vous” et tout! »
Aussi, Kassovitz montre que les banlieusards sont souvent
dédaignés, visible dans la manière de la propriétaire de la
galerie qui a regardé le groupe dérange son exposition, disant
Le Goaziou, V. & Rojzman, C., 2001. Les banlieues. Ligugé,
France: Le Cavalier Bleu, p.15.
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