« On a perdu beaucoup d’industries manufacturières. »
D’un autre côté, certains indices permettent de rester optimiste à ce sujet. Le
monde change constamment, et différentes tendances renforcent naturellement la base productrice des compagnies
d’ici. Par exemple, certains pays qui possédaient de faibles coûts de production
ne sont plus aussi compétitifs (à cause de
l’inflation, de l’augmentation des salaires,
etc.) et le mouvement de retour manufacturier (‘reshoring’) fait son chemin. De
plus, le programme original des ‘Gazelles’
ne semble pas avoir été abandonné, mais
il renait sous le concept ‘PerforME’ du nouveau gouvernement provincial.
La mondialisation a été récemment décrite par Louis Vachon (président de la
Banque Nationale) comme étant un
phénomène en décroissance. Qu’en pensez-vous?
M. Pinsonneault voit cette déclaration
dans le contexte d’une forte expansion
de la mondialisation, un concept qui à
l’époque souffrait peut-être d’un excès.
Un équilibre adéquat semble ainsi se