André Hubert : l’attraction
d’investissements étrangers à Montréal
Texte: Nicolas Godin - Photos: Lorena Rocha
Horizon Weekend rencontre André
Hubert, adjoint au vice-président pour
les investissements dans le Grand
Montréal de l’organisme Montréal
International. Celui-ci supervise l’équipe
de prospection et d’analyse des projets
d’investissements qui seront effectués
dans la région métropolitaine.
Vous visez à attirer des entreprises
étrangères à Montréal. Comment
vendre les avantages de la ville?
Il n’y a pas deux projets pareils, mais
les entreprises qui veulent s’installer
ici mettent beaucoup d’importance
sur certains facteurs précis. Selon M.
Hubert, une des demandes les plus
fréquentes est reliée à l’accessibilité à la
main-d’œuvre qualifiée.
En général, Montréal offre des coûts
d’opération généralement plus bas
qu’ailleurs. Pour une entreprise, le grand
Montréal devient alors intéressant. Il
est toutefois nécessaire de bien viser
les compagnies que l’on veut aborder
(potentiel expansion, en bonne santé
financière, etc.) et les contacter pour
leur démontrer la capacité d’accueil de
la métropole.
En moyenne, un projet d’investissement
met 18 mois entre son entrée dans le
‘pipeline’ et sa concrétisation. On ne
parle alors pas d’une volonté de réaliser
immédiatement des actions, mais plutôt
de semer les bases qui mèneront à des
résultats efficaces.
Comment est-ce que Montréal
International définit ses objectifs?
Par arrondissements géographiques
ou secteurs d’affaires?
Les objectifs de Montréal International
sont globaux, mais certains secteurs sont
prioritaires. Par exemple, l’organisme
met l’emphase sur les industries
manufacturières ou des technologies
vertes. Les objectifs sont aussi reliés
au Grand Montréal plutôt que par
arrondissements. Au final, ce sont les
entreprises qui décident de l’endroit
Horizon Weekend - Montréal, 31 Mai 2015 - Page 30