Horizon Weekend Montréal 27 Juillet 2014 | Page 22

À remarquer également, la participation volontaire d’un organisme distinct, le Tao Shanga qui pratique ses interventions d’une manière hors du commun, soit à travers le Tao shiatsu. Il s’agit d’un traitement qui est appliqué par des pressions sur le corps exercé avec les pouces, la paume des mains, les avantbras, les genoux ou les pieds afin de faire circuler l’énergie vitale, le Ki. L’énergie stagnante dans le corps (jaki) étant la cause principale de toute maladie. Cet organisme est présent chaque année au FER, tant pour soigner les personnes de la rue que les passants qui le désirent. Divers pays dans le monde utilisent des techniques peu orthodoxes ou encore liées à la spiritualité comme outils d’intervention tels le yoga et la méditation. Au Québec, les gens semblent plus réticents à ces approches qui restent donc encore à explorer. Dans son ensemble, le FER permet aux jeunes de vivre des expériences valorisantes, il leur permet d’explorer différentes manifestations artistiques ainsi que d’éventuellement acquérir de nouvelles compétences. À travers le Festival, ils goûtent à un sentiment de réussite personnelle et sociale qui contribue infailliblement au développement de leur autonomie personnelle comme à la prise en charge de leur situation et de leur santé. Les organisateurs : Le G.I.A.P. Le Groupe d’Intervention Alternative par les Pairs regroupe des organismes communautaires et publics. Cette année, CACTUS Montréal, CSSS JeanneMance, Plein Milieu, L’Anonyme, le PACT de rue ainsi qu’une équipe de six pairsaidants, âgés en moyenne de 18 à 30 ans, se sont réunis pour sommer des efforts en prévention. Les pairs-aidants sont des personnes qui ont connu l’expérience de la rue et qui ont réussi à s’en sortir; cette expérience de vie leur permet de développer rapidement une proximité pour facilement rejoindre les jeunes en situation de précarité. Les défis pour affronter le phénomène de l’itinérance à Montréal sont nombreux et doivent être entrepris d’une manière synergique, c’est-à-dire en association avec plusieurs intervenants. Le GIAP fait sa part, mais il doit suivre des lignes d’intervention bien précises telles que de : prévenir la transmission du VIH, l’hépatite C, et autres ITSS, réduire les méfaits de l’utilisation des drogues (de l’injection et de l’inhalation) et du mode de vie de la rue chez les jeunes en situation précaire, qui fréquentent en majorité les quartiers centraux de Montréal. Horizon Weekend - Montréal, 27 Juillet 2014 - Page 22