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À remarquer également, la participation
volontaire d’un organisme distinct, le Tao
Shanga qui pratique ses interventions
d’une manière hors du commun, soit
à travers le Tao shiatsu. Il s’agit d’un
traitement qui est appliqué par des
pressions sur le corps exercé avec les
pouces, la paume des mains, les avantbras, les genoux ou les pieds afin de faire
circuler l’énergie vitale, le Ki. L’énergie
stagnante dans le corps (jaki) étant la
cause principale de toute maladie. Cet
organisme est présent chaque année au
FER, tant pour soigner les personnes de
la rue que les passants qui le désirent.
Divers pays dans le monde utilisent des
techniques peu orthodoxes ou encore
liées à la spiritualité comme outils
d’intervention tels le yoga et la méditation.
Au Québec, les gens semblent plus
réticents à ces approches qui restent
donc encore à explorer.
Dans son ensemble, le FER permet
aux jeunes de vivre des expériences
valorisantes, il leur permet d’explorer
différentes manifestations artistiques
ainsi que d’éventuellement acquérir
de nouvelles compétences. À travers
le Festival, ils goûtent à un sentiment
de réussite personnelle et sociale qui
contribue infailliblement au développement
de leur autonomie personnelle comme à
la prise en charge de leur situation et de
leur santé.
Les organisateurs : Le G.I.A.P.
Le Groupe d’Intervention Alternative
par les Pairs regroupe des organismes
communautaires et publics. Cette année,
CACTUS Montréal, CSSS JeanneMance, Plein Milieu, L’Anonyme, le PACT
de rue ainsi qu’une équipe de six pairsaidants, âgés en moyenne de 18 à 30 ans,
se sont réunis pour sommer des efforts
en prévention. Les pairs-aidants sont des
personnes qui ont connu l’expérience
de la rue et qui ont réussi à s’en sortir;
cette expérience de vie leur permet de
développer rapidement une proximité
pour facilement rejoindre les jeunes en
situation de précarité.
Les défis pour affronter le phénomène
de l’itinérance à Montréal sont nombreux
et doivent être entrepris d’une manière
synergique, c’est-à-dire en association
avec plusieurs intervenants. Le GIAP
fait sa part, mais il doit suivre des lignes
d’intervention bien précises telles que de :
prévenir la transmission du VIH, l’hépatite
C, et autres ITSS, réduire les méfaits de
l’utilisation des drogues (de l’injection et
de l’inhalation) et du mode de vie de la
rue chez les jeunes en situation précaire,
qui fréquentent en majorité les quartiers
centraux de Montréal.
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