Horizon Weekend Montréal 27 Juillet 2014 | Page 11
tient compte de toutes les activités de
transformations alimentaires.
Cette richesse est enviée partout dans le
monde, ce qui entraine certains problèmes
lors des transferts de propriétés
familiales, alors que l’on a observé une
forte augmentation de la valeur des terres
arables durant les dernières années.
Ce phénomène est principalement issu de
la mondialisation, puisque de nombreux
citoyens de la planète sont maintenant
en mesure de consommer des denrées
alimentaires qu’ils ne pouvaient s’offrir
par le passé. Par exemple, la seule classe
moyenne de l’Inde représente aujourd’hui
plus de cinq fois la population du Canada,
et il s’agit donc de 150 millions de
personnes additionnelles qui demandent
les produits du Québec. Tout cela sans
compter les besoins chinois et ceux des
autres pays émergents.
Dans ce contexte, l’agroalimentaire est
un secteur de forte création de richesse
pour la province, alors que les denrées
alimentaires représentent un des
domaines d’exportations parmi les plus
importants au Québec.
Le premier ministre affirme aussi qu’il
participera probablement à une mission
en Asie cet automne, et notamment en
Chine. De ce qu’il a entendu, les produits
agricoles du Québec y sont reconnus
pour leur qualité, et ce même à l’autre
bout du globe. Ainsi, M. Couillard affirme
qu’il est du devoir de son gouvernement
de soutenir les producteurs dans la
conquête des marchés étrangers.
En ce sens, M. Couillard estime que le
ministre de l’Agriculture est aussi un
ministre ‘économique’ qui accompagne
l’équipe du ministère des Finances, du
conseil du Trésor et du Développement
économique.
Quelques enjeux à venir
M. Couillard a abordé le bilan financier
du Québec, qu’il juge ‘difficile’. Alors
qu’il ne voit pas la situation actuelle
comme déprimante, le premier ministre
préfère plutôt y penser comme une
occasion unique de revoir les manières
de faire et de simplifier les programmes
en visant avant tout ceux auxquels ils
sont destinés. Par exemple, il faut tenir
compte des patients lorsque l’on parle
de santé, et des producteurs en matière
d’agroalimentaire. Les programmes et les
grandes institutions publiques se doivent
donc d’être au service des agriculteurs,
alors que l’on juge que certains supports de
l’État sont présentement trop complexes
pour être efficaces.
Horizon Weekend - Montréal, 27 Juillet 2014 - Page 11