Horizon Weekend Montréal 20 Avril 2014 | Page 18

• Affaires Norman Steinberg: la mondialisation d’une pratique juridique Texte: Nicolas Godin - Photos: Lorena Rocha Le Cercle canadien de Montréal accueillait récemment Norman Steinberg, un des dirigeants de la firme légale internationale Norton Rose Fulbright, dans le cadre d’une conférence destinée à ses membres. Alors qu’il a piloté la transformation globale de la firme Ogilvy Renault, Me Steinberg a discuté des questions de mondialisation dans le cadre de l’évolution des pratiques juridiques. Répondre aux besoins de clients mondiaux Les activités de la firme Ogilvy Renault ont débuté en 1879. En 135 ans d’histoire, le cabinet a été impliqué dans un grand nombre d’affaires légales qui incluent des transactions d’affaires, des disputes de propriété intellectuelle et des conflits de travail. Il y a quelques années, les dirigeants d’Ogilvy Renault ont réalisé que leurs clients prenaient de l’expansion dans plusieurs pays, mais désiraient néanmoins faire affaire avec un nombre restreint de cabinets juridiques. Afin de rester compétitif et faire avancer des alliances à grande échelle avec ceux-ci, il fallait absolument explorer la possibilité d’une Le Journal Horizon Weekend - 20 Avril 2014 - Page 18 fusion de portée mondiale. Ce besoin était exacerbé par l’impossibilité d’une compétition avec des cabinets juridiques d’envergure internationale à l’échelle qu’occupait alors Ogilvy Renault. De l’autre côté de l’Atlantique Or, au même moment en Angleterre, le bureau de Norton Rose célébrait son 200e anniversaire en révisant lui aussi sa stratégie globale de développement. Bien que possédant une portée mondiale, Norton Rose avait porté l’emphase sur ses bureaux asiatiques pour finalement se rendre compte que les investissements de ses clients de ce continent étaient principalement concentrés au Canada, en Australie et en Afrique. Après avoir créé des alliances en Océanie, l’attention de Norton Rose se porta donc vers le Canada, qui était à l’époque considéré pour son économie et la qualité de son secteur financier. Alors que plusieurs firmes canadiennes n’étaient pas intéressées par la mondialisation de leurs affaires, une alliance internationale