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Norman Steinberg: la mondialisation d’une
pratique juridique
Texte: Nicolas Godin - Photos: Lorena Rocha
Le Cercle canadien de Montréal accueillait
récemment Norman Steinberg, un des
dirigeants de la firme légale internationale
Norton Rose Fulbright, dans le cadre d’une
conférence destinée à ses membres. Alors
qu’il a piloté la transformation globale de la
firme Ogilvy Renault, Me Steinberg a discuté
des questions de mondialisation dans le
cadre de l’évolution des pratiques juridiques.
Répondre aux besoins de clients mondiaux
Les activités de la firme Ogilvy Renault ont
débuté en 1879. En 135 ans d’histoire, le
cabinet a été impliqué dans un grand nombre
d’affaires légales qui incluent des transactions
d’affaires, des disputes de propriété
intellectuelle et des conflits de travail.
Il y a quelques années, les dirigeants d’Ogilvy
Renault ont réalisé que leurs clients prenaient
de l’expansion dans plusieurs pays, mais
désiraient néanmoins faire affaire avec un
nombre restreint de cabinets juridiques.
Afin de rester compétitif et faire avancer des
alliances à grande échelle avec ceux-ci, il
fallait absolument explorer la possibilité d’une
Le Journal Horizon Weekend - 20 Avril 2014 - Page 18
fusion de portée mondiale. Ce besoin était
exacerbé par l’impossibilité d’une compétition
avec des cabinets juridiques d’envergure
internationale à l’échelle qu’occupait alors
Ogilvy Renault.
De l’autre côté de l’Atlantique
Or, au même moment en Angleterre, le
bureau de Norton Rose célébrait son
200e anniversaire en révisant lui aussi sa
stratégie globale de développement. Bien
que possédant une portée mondiale, Norton
Rose avait porté l’emphase sur ses bureaux
asiatiques pour finalement se rendre compte
que les investissements de ses clients de ce
continent étaient principalement concentrés
au Canada, en Australie et en Afrique.
Après avoir créé des alliances en Océanie,
l’attention de Norton Rose se porta donc vers
le Canada, qui était à l’époque considéré pour
son économie et la qualité de son secteur
financier.
Alors que plusieurs firmes canadiennes
n’étaient pas intéressées par la mondialisation
de leurs affaires, une alliance internationale