Horizon Weekend Montréal 18 Janvier 2014 | Page 13
médaille d’or en sol canadien lors des jeux
olympiques de Vancouver en 2010, il a marqué
à jamais l’Histoire du Canada. Voici un extrait
d’une brève entrevue avec lui :
-Qu’est-ce qui t’a poussé vers le ski
acrobatique?
Le ski a d’abord été pour moi un sport familial,
je le pratique depuis que j’ai 14 ans; ma soeur
a gagné, elle aussi, une médaille d’or en 1994.
-Qu’elle est ta motivation pour continuer jour
après jour dans ta discipline?
Chaque jour est le moment de me prouver, à moimême, que je peux être le meilleur au monde,
mais aussi pour le plaisir, les sensations du ski,
le saut, la vitesse, l’air ...
-La peur est une émotion très humaine, elle
vise à nous protéger. As-tu déjà eu peur
en ski acrobatique? Comment gères-tu cet
aspect du sport?
Avoir peur, c’est normal. Pour moi c’est plutôt du
stress, on appréhende l’inconnu, il faut apprendre
à le gérer. Je me concentre sur mon travail, sur
le moment, où je suis, et je me rappelle de mes
« mots clés » souvent des mots techniques qui
m’aident à garder le focus.
-As tu déjà eu un accident grave?
Non, jamais, j’ai été chanceux, c’est aussi
pourquoi je me prépare avec un entraînement
très sérieux. Mais bien sûr, j’ai eu des bobos
plus ou moins graves comme un doigt cassé,
une séparation de l’épaule, des douleurs aux
genoux ...
-Quelle signification a pour toi le fait d’être
le premier athlète canadien à gagner une
médaille d’or sur le sol du Canada?
Pour moi, ce fait n’est pas aussi important que
d’avoir remporté la première place car gagner la
médaille d’or, c’était mon rêve d’enfant: « quand
on est enfant voir miroiter une médaille d’or
c’est quelque chose! La décrocher dans une
compétion en affrontant les cracks de tous les
pays du monde cela signifie vraiment que tu es
le meilleur au monde! »
-Après ce rêve d’enfant réalisé et ta brillante
carrière de ski acrobatique, auras-tu un autre
rêve à accomplir?
J’aimerais avoir une compagnie, j’étudie en
comptabilité à l’université Concordia. Je suis
déjà un peu ma propre compagnie, car j’ai un
agent de relations publiques, un comptable,
un entraineur ... J’apprends beaucoup de cette
expérience de travail avec mon équipe, je pourrai
l’appliquer dans mes affaires par la suite.
-Quel type d’entreprise voudrais-tu mettre
sur pied?
Je ne sais pas encore quel domaine je choisirai,
c’est à venir.
-Jusqu’à quel âge peut-on pratiquer le ski
acrobatique?
Certains restent jusqu’à 32ans, mais il est
probable que pour moi ce sera la dernière année.
Nous souhaitons de l’or à ce roi des bosses,
champion olympique en titre qu’est Alexandre,
ainsi qu’à Caroline dont on salue la ténacité
exemplaire et les succès bien mérités.
Le Journal Horizon Weekend - 18 Janvier 2014 - Page 13