Horizon Weekend Montréal 17 Mai 2015 | Page 26

Caroline Wilkins: la Banque du Canada et ses obligations Par Nicolas Godin La première sous-gouverneure de la Banque du Canada, Caroline Wilkins, était de passage à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Celle-ci a tenu un discours traitant principalement du besoin de liquidité et de la stabilité du financement au pays, éléments essentiels à l’essor économique. Il fut donc nécessaire de coordonner l’action des entreprises, des provinces, du gouvernement fédéral et des banques afin de négocier un accord permettant la reprise des activités commerciales. Le message était toutefois très clair : tout le monde subit les conséquences d’un manque de liquidités. Les leçons de la crise Les interventions de l’époque La grande crise financière de 2008 peut trouver ses origines au milieu des années 2000, alors que le crédit était abondant et facile à obtenir. La poursuite des profits ayant fini par faire place à de désastreuses pertes, cela ne prit pas de temps avant que l’économie canadienne en souffre. Malgré une qualité relativement bonne, le papier commercial adossé à des actifs canadiens faisait les frais d’un marché littéralement paralysé où personne ne voulait acheter. Les autorités règlementaires du monde se réunirent par la suite afin de renfoncer le système financier global. En conséquence, les banques eurent à mettre en place de nouvelles normes reliées aux liquidités à détenir, cela afin d’assurer qu’elles ne soient pas prises avec une pénurie de financement qui nuirait à leurs prêts aux entreprises et particuliers. Des mesures de redressement et de résolution pour les banques ont d’ailleurs été dessinées, ce qui permettrait de Horizon Weekend - Montréal, 17 Mai 2015 - Page 26