Caroline Wilkins: la Banque du Canada et
ses obligations
Par Nicolas Godin
La première sous-gouverneure de la
Banque du Canada, Caroline Wilkins,
était de passage à la Chambre de
commerce du Montréal métropolitain.
Celle-ci a tenu un discours traitant
principalement du besoin de liquidité
et de la stabilité du financement au
pays, éléments essentiels à l’essor
économique.
Il fut donc nécessaire de coordonner
l’action des entreprises, des
provinces, du gouvernement fédéral
et des banques afin de négocier un
accord permettant la reprise des
activités commerciales. Le message
était toutefois très clair : tout le monde
subit les conséquences d’un manque
de liquidités.
Les leçons de la crise
Les interventions de l’époque
La grande crise financière de 2008
peut trouver ses origines au milieu
des années 2000, alors que le crédit
était abondant et facile à obtenir. La
poursuite des profits ayant fini par
faire place à de désastreuses pertes,
cela ne prit pas de temps avant que
l’économie canadienne en souffre.
Malgré une qualité relativement
bonne, le papier commercial adossé
à des actifs canadiens faisait les frais
d’un marché littéralement paralysé où
personne ne voulait acheter.
Les autorités règlementaires du
monde se réunirent par la suite afin de
renfoncer le système financier global.
En conséquence, les banques eurent
à mettre en place de nouvelles normes
reliées aux liquidités à détenir, cela afin
d’assurer qu’elles ne soient pas prises
avec une pénurie de financement qui
nuirait à leurs prêts aux entreprises et
particuliers.
Des mesures de redressement et de
résolution pour les banques ont d’ailleurs
été dessinées, ce qui permettrait de
Horizon Weekend - Montréal, 17 Mai 2015 - Page 26