Horizon Weekend Montréal 16 Novembre 2014 | Page 8
Pourtant, M. Mallot apprécie le fait que
le Québec s’approprie ce succès, car un
grand nombre de talents d’ici permettent
à Montréal de rayonner sur la scène
mondiale. L’industrie est très compétitive,
mais jusqu’ici le Québec a très bien tiré
son épingle du jeu.
Aujourd’hui, les jeux ne ressemblent
plus aux anciens titres des consoles
classiques. Doit-on encore seulement
parler de ‘jeux vidéo’, alors que ces titres
nécessitent plusieurs technologies et
s’apparentent dorénavant mieux à une
appellation de ‘titre multimédia’?
Effectivement, les jeux d’aujourd’hui vont
au-delà de la simple programmation.
Alors qu’on retrouve un grand nombre de
métiers spécialisés dans la création d’un
jeu, on parle de scénariste, de techniciens
en capture du mouvement, d’animateurs et
même des compositeurs musicaux. Dans
le cas du dernier Opus du titre ‘Assassin’s
Creed’, on fait même appel à un historien!
Êtes-vous en mesure de chiffrer le
nombre de spécialistes externes avec
qui vous faites affaire?
Bien qu’il ne soit pas en mesure de donner
un chiffre précis, M. Mallet sait que sa
compagnie fait affaire avec un grand
nombre de spécialistes externes, et ce
dans plusieurs domaines.
L’Alliance Numérique, représentée
par Martin Carrier, plaide pour une
réduction des plans gouvernementaux
de coupures des crédits d’impôt aux
entreprises du multimédia. Est-ce que
vous appuyez cette démarche?
Ubisoft se joint à l’Alliance Numérique
sur ce sujet et l’appuie dans ses
représentations à la Commission
Godbout. Selon Yannis Mallat, le secteur
du multimédia est créateur de richesse et
doit continuer à agir de la sorte.
À ce niveau, croyez-vous encore que le
gouvernement pourrait reconsidérer
sa position?
C’est évidemment le but de la consultation
que l’industrie entretient.
Dans le cas du maintien de coupures, y
aurait-il effets possibles sur les futurs
investissements dans le domaine du
multimédia?
Yannis Mallat croit que cela est à craindre,
au sens où l’industrie est très compétitive
et mondiale. Le gouvernement du Québec
offre un bon soutien, mais d’autres
endroits au monde désirent la richesse et
la création d’emplois en matière de jeux
vidéo.
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