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Pierre Karl Péladeau se joint à l’équipe
économique de Pauline Marois
Texte: Nicolas Godin - Photos: Lorena Rocha
Tout semblait normal, mais dans l’atmosphère
médiatique de ce banal matin du mois de
mars, tout avait déjà changé. Pauline Marois
avait eu beau présenter Simon Prévost
comme candidat du Parti Québécois (PQ)
pour la circonscription de Montarville, il n’y
avait qu’un nom qui circulait dans la foule
des journalistes venus à la rencontre de la
première ministre: Pierre Karl Péladeau.
La veille, le célèbre homme d’affaires avait
non seulement confirmé qu’il se joignait au
rang du PQ, mais aussi qu’il sera candidat
de cette formation pour le comté de SaintJérôme. Officiellement, celui-ci avait pris
cette décision il y a six jours, mais différentes
rumeurs ainsi que sa présence à des
événements impliquant des membres du PQ
dans les dernières semaines auraient pu faire
croire le contraire.
Peu importe. Au final, l’annonce de cette
nouvelle, en plein milieu de la campagne
électorale, a eu l’effet d’une bombe dont les
effets se feront sans aucun doute sentir bien
après le scrutin d’avril.
Le Journal Horizon Weekend - 15 Mars 2014 - Page 6
L’économie au cœur de la campagne
Une heure plus tard, c’est avec un sourire qui
laissait présager une grande confiance que
Mme Marois présentait officiellement, dans
une usine de St-Bruno, l’équipe économique
du PQ dont fera partie M. Péladeau. Installée
devant un petit podium de fortune, la première
ministre donnait ainsi la réplique au chef
libéral Philippe Couillard qui, il y a quelques
jours, avait annoncé comme candidats
quelques bonnes pointures en matière de
finances publiques. Visiblement peu habitué
aux coutumes du sport politique, M. Péladeau
se tenait quant à lui un peu à la gauche du
groupe et affichait l’air concentré d’un homme
qui n’est pas encore totalement à l’aise face
aux caméras.
C’est donc au rythme des lourds battements
métalliques de machines industrielles en
activité que Pauline Marois présenta les
différents candidats qui auront à gérer,
advenant une victoire de sa formation
politique, les revenus de l’État du Québec. Mis
à part MM. Prévost et Péladeau, on pouvait
distinguer, entre autres, les candidatures de