Horizon Weekend Montréal 14 Juin 2015 | Page 16

Le modèle proposé par l’équipe est particulier, en ce sens qu’il vise la recherche de technologies au sein des universités afin de les emmener vers l’industrie. Cela répondait à la demande du gouvernement, et explique pourquoi les investissements du fonds sont relativement petits en comparaison aux processus visant la création ou le soutien d’une entreprise. De même, il s’agit principalement d’investissements reliés à des technologies qui n’ont pas fait la preuve d’un potentiel commercial, ce qui ne les rend pas compatibles avec de fortes injections de capitaux. Quel est le support offert à AmorChem? Certains organismes supportent AmorChem, notamment les bureaux de transfert de technologies et les sociétés de valorisation présente dans les universités du Québec. Ces dernières occupent une fonction très importante de liaison entre les chercheurs et les responsables du fonds, car les sommes issues de fonds d’investissement viennent avec des conditions très différentes de celles provenant de bourses gouvernementales. Cela peut occasionner des délais et des difficultés de compréhension de la part des chercheurs, et c’est pourquoi ce service de ‘traduction’ est apprécié par AmorChem. Vous êtes toutes deux issues du monde de la recherche. Comment êtes-vous passée d’un laboratoire a un fonds d’investissement? Bien qu’elles aient eu des parcours académiques différents, Dre Douville et Dre Holzbaur sont toutes deux passées de leur occupation de recherche au monde de la finance. À l’époque, un bon nombre de sociétés de capital de risque avaient besoin de gens en mesure de comprendre et expliquer les projets qui pourraient être potentiellement financés. Elles ne se sont pas jointes en même temps au groupe, mais chacune est passée directement de l’autre côté. Il existe un bon nombre de projets à fort potentiel, mais les ressources monétaires sont limitées. Comment s’effectue le processus de sélection des projets à soutenir? Dès sa fondation, AmorChem a été en mesure de compter sur une belle sélection de projets à soutenir, souvent découverts grâce à l’aide de société de valorisation des centres académiques. L’opportunité commerciale s’inscrit toutefois dans l’optique de la réponse à un besoin médical non couvert, et la capacité de faire une différence grâce à un investissement relativement petit. Celui-ci doit effectivement mener à une ‘preuve de concept’ permettant d’évaluer Horizon Weekend - Montréal, 14 Juin 2015 - Page 16