Horizon Weekend Montréal 14 Juin 2015 | Page 14

Élizabeth Douville et Inès Holzbaur: Le potentiel économique de la recherche Par Nicolas Godin Le fonds AmorChem a célébré son 25e placement lors d’un événement public qui a mis en compétition plusieurs chercheurs du domaine des sciences de la vie. Afin de mieux comprendre le rôle que revêt le capital de risque dans le milieu de la recherche, Horizon Weekend a rencontré les deux associées principales du fonds, Dre Elizabeth Douville et Dre Inès Holzbaur. Celles-ci ont expliqué l’importance de leur travail pour le développement de l’économie du savoir québécoise. Quel est l’historique d’AmorChem? Comment définir AmorChem? AmorChem fait partie d’une bannière de fonds regroupée sous le nom de GeneChem, et il est issu d’une demande du gouvernement qui désirait augmenter l’offre de fonds d’amorçage destinés aux technologies de l’information, aux énergies vertes et aux sciences de la vie. L’équipe dont font partie Dr Douville et Dr Holzbaur a donc gagné un appel d’offres afin d’être la gestionnaire de ce fonds, qui est devenu AmorChem. Les associées décrivent la mission d’AmorChem d’une façon directe  : il s’agit d’un fonds de capital de risque axé sur la recherche ‘translationnelle’, c’est-à-dire que l’on vise l’arrimage des découvertes scientifiques académiques avec les besoins de l’industrie. On cherche donc à financer des innovations dans les universités afin de leur donner une visibilité attirante pour le secteur privé. Le fonds AmorChem a effectué 25 investissements depuis sa fondation en 2011. Ceux-ci sont principalement reliés au soutien des équipes de recherches dans les laboratoires universitaires. Le fonds a d’ailleurs fait la manchette l’an dernier suite au succès du Dr Pascal Chartrand, soutenu par AmorChem (recherche sur la maladie de Steinert, en collaboration avec Roche). Une demande du gouvernement Horizon Weekend - Montréal, 14 Juin 2015 - Page 14