Élizabeth Douville et Inès Holzbaur:
Le potentiel économique
de la recherche
Par Nicolas Godin
Le fonds AmorChem a célébré son 25e
placement lors d’un événement public
qui a mis en compétition plusieurs
chercheurs du domaine des sciences
de la vie. Afin de mieux comprendre
le rôle que revêt le capital de risque
dans le milieu de la recherche, Horizon
Weekend a rencontré les deux associées
principales du fonds, Dre Elizabeth
Douville et Dre Inès Holzbaur. Celles-ci
ont expliqué l’importance de leur travail
pour le développement de l’économie du
savoir québécoise.
Quel est l’historique d’AmorChem?
Comment définir AmorChem?
AmorChem fait partie d’une bannière
de fonds regroupée sous le nom de
GeneChem, et il est issu d’une demande
du gouvernement qui désirait augmenter
l’offre de fonds d’amorçage destinés
aux technologies de l’information, aux
énergies vertes et aux sciences de la vie.
L’équipe dont font partie Dr Douville
et Dr Holzbaur a donc gagné un appel
d’offres afin d’être la gestionnaire de ce
fonds, qui est devenu AmorChem.
Les associées décrivent la mission
d’AmorChem d’une façon directe : il
s’agit d’un fonds de capital de risque
axé sur la recherche ‘translationnelle’,
c’est-à-dire que l’on vise l’arrimage des
découvertes scientifiques académiques
avec les besoins de l’industrie. On cherche
donc à financer des innovations dans
les universités afin de leur donner une
visibilité attirante pour le secteur privé.
Le fonds AmorChem a effectué 25
investissements depuis sa fondation en
2011. Ceux-ci sont principalement reliés
au soutien des équipes de recherches
dans les laboratoires universitaires. Le
fonds a d’ailleurs fait la manchette l’an
dernier suite au succès du Dr Pascal
Chartrand, soutenu par AmorChem
(recherche sur la maladie de Steinert, en
collaboration avec Roche).
Une demande du gouvernement
Horizon Weekend - Montréal, 14 Juin 2015 - Page 14