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convaincre ces futurs citoyens, ce que la ministre a jugé être l’équivalent d’une ‘Grande Séduction’. Un rôle de direction pour le Québec Alors qu’elle était autrefois ministre de la Culture, Mme St-Pierre est fière de l’exposition des oeuvres du Québec, mais elle juge qu’un meilleur positionnement des artistes de la province est nécessaire. De même, il faut investir plus de ressource dans les talents émergents ainsi que dans le développement des technologies numériques. Alors que le Québec a joué un rôle important dans la conclusion d’un récent accord de libre-échange entre le Canada et l’Europe, Christine St-Pierre estime que les relations internationales touchent à peu près toutes les dimensions de la croissance du Québec. C’est pourquoi chaque secteur économique et culturel doit agir en ‘synergie’ avec les autres durant les représentations à l’extérieur, et à ce titre le ministère doit être un catalyseur de cette action concertée. Un rôle principalement économique Alors que les restrictions budgétaires sont actives au Québec, les choix des tâches à accomplir feront l’objet d’une analyse par la Commission de la révision des programmes (en collaboration avec Jacques Daoust). Dans cette optique, le rôle joué par le ministère fera une grande place au développement économique. Cependant, Mme St-Pierre souligne le rôle important que devrait jouer la représentation du Québec comme outil de promotion de son identité, comme en témoignent les nombreux artistes accompagnés par le gouvernement pour des missions à l’extérieur. Une nouvelle vision L’année 2017 représentera le 50e anniversaire du ministère des Relations internationales. En ce sens, Mme St-Pierre souhaite définir d’ici là une nouvelle ‘vision’ de la diplomatie québécoise. Alors que la relation entre les états reste constante, la diversité des moyens de communication a décentralisé le pouvoir en faveur d’une variété de groupes d’opinion. Ainsi, la ministre estime que la représentation à l’étranger passe désormais par l’influence sur de nombreux acteurs, et pour accomplir cette tâche elle croit que la ‘diplomatie publique’ sera l’outil de choix qui permettra le développement de retombées concrètes. C’est donc dans cette direction que la ministre souhaite aller pour sa réforme, et cela deviendra une nouvelle politique internationale pour le Québec. Horizon Weekend - Montréal, 12 Octobre 2014 - Page 20