Horizon Weekend Montréal 12 Octobre 2014 | Page 20
convaincre ces futurs citoyens, ce que
la ministre a jugé être l’équivalent d’une
‘Grande Séduction’.
Un rôle de direction pour le Québec
Alors qu’elle était autrefois ministre de
la Culture, Mme St-Pierre est fière de
l’exposition des oeuvres du Québec, mais
elle juge qu’un meilleur positionnement
des artistes de la province est nécessaire.
De même, il faut investir plus de ressource
dans les talents émergents ainsi que
dans le développement des technologies
numériques.
Alors que le Québec a joué un rôle
important dans la conclusion d’un récent
accord de libre-échange entre le Canada
et l’Europe, Christine St-Pierre estime
que les relations internationales touchent
à peu près toutes les dimensions de la
croissance du Québec. C’est pourquoi
chaque secteur économique et culturel
doit agir en ‘synergie’ avec les autres
durant les représentations à l’extérieur,
et à ce titre le ministère doit être un
catalyseur de cette action concertée.
Un rôle principalement économique
Alors que les restrictions budgétaires
sont actives au Québec, les choix des
tâches à accomplir feront l’objet d’une
analyse par la Commission de la révision
des programmes (en collaboration avec
Jacques Daoust).
Dans cette optique, le rôle joué par
le ministère fera une grande place au
développement économique. Cependant,
Mme St-Pierre souligne le rôle important
que devrait jouer la représentation du
Québec comme outil de promotion de
son identité, comme en témoignent les
nombreux artistes accompagnés par
le gouvernement pour des missions à
l’extérieur.
Une nouvelle vision
L’année 2017 représentera le 50e
anniversaire du ministère des Relations
internationales. En ce sens, Mme St-Pierre
souhaite définir d’ici là une nouvelle ‘vision’
de la diplomatie québécoise. Alors que la
relation entre les états reste constante, la
diversité des moyens de communication
a décentralisé le pouvoir en faveur d’une
variété de groupes d’opinion.
Ainsi, la ministre estime que la
représentation à l’étranger passe
désormais par l’influence sur de nombreux
acteurs, et pour accomplir cette tâche elle
croit que la ‘diplomatie publique’ sera l’outil
de choix qui permettra le développement
de retombées concrètes. C’est donc dans
cette direction que la ministre souhaite
aller pour sa réforme, et cela deviendra
une nouvelle politique internationale pour
le Québec.
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