Horizon Weekend Montréal 12 Octobre 2014 | Page 10
retirer aux alentours de soixante ans.
Cependant, M. Guloien croit que
certains gouvernements en Europe
ont promis trop de bénéfices à leurs
citoyens, ce qui crée des contraintes
financières importantes pour les
générations futures. La Commission
européenne tente présentement d’agir
pour rétablir les choses, mais cela reste
difficile alors qu’il est très complexe
de demander aux gens de renier leurs
avantages sociaux. Du point de vue
de M. Guloien, cela représente ainsi
une situation où les revenus de retraite
sont généreux pour un grand nombre
de personnes, mais aussi où le coût de
ces régimes est tout simplement trop
élevé pour la société.
En Asie
À Hong Kong, le fonds de pension
principal est obligatoire pour toutes
les compagnies de cinq employés ou
plus. Comme celui-ci est relativement
nouveau (14 ans), les bénéfices sont
relativement faibles, mais le programme
est abordable. Au Japon, c’est le
contraire alors que de bons avantages
sont offerts aux retraités, mais où la
pérennité de ce régime est difficile à
prévoir comme le pays est très endetté.
En Amérique
Aux États-Unis, les pensions publiques
sont généreuses, mais pas les
programmes privés, ce qui cause un
fort déséquilibre à ce sujet. Or, tandis
qu’un certain nombre de villes et
d’états américains se sont approchés
de défauts de paiement (faillite),
on s’interroge sur la possibilité de
maintenir les avantages accordés aux
fonctionnaires.
C’est donc dans cette optique que
Manuvie est en mesure d’affirmer que
peu d’endroits au monde maitrisent
les ‘trois dimensions’ des fonds de
retraite. Cependant, M. Guloien estime
que la position du Canada à ce sujet
est relativement bonne. Alors que la
majorité des employés au Canada sont
couverts par un régime de pension,
ceux-ci permettent généralement
d’offrir un revenu décent à la retraite,
tout en étant abordables.
Pas de solution magiq Ք)