une dette contrôlée et la croissance
économique. Ainsi, il croit qu’il faut
d’abord avoir les moyens d’être
‘solidaire’. M. Couillard définit ainsi
les politiques qu’il adopte en rapport
aux capacités de payer de l’État. Il
s’agit selon lui d’un devoir envers les
prochaines générations.
C’est par le mot ‘courage’ qu’il a
qualifié l’atteinte d’un budget qu’il
juge équilibré, alors que plus de sept
milliards de dollars de réductions ont
été effectuées cette année. Selon
le premier ministre, il s’agit d’un
choix qui a été ‘difficile’, mais qui
respecte la capacité de payer des
Québécois. Alors qu’il estime que son
gouvernement a agi à la ‘racine’ du
problème des finances publiques, il
croit que cette façon de faire est basée
sur un changement profond plutôt que
sur un exercice comptable.
Services de l’état
Philippe Couillard a discuté des
services de garde au Québec et a
qualifié les réformes entreprises à
ce sujet comme importantes pour
assurer la pérennité du programme.
Alors qu’il affirme que le régime
de soutien parental du Québec est
encore le meilleur du pays, le premier
ministre croit que les modifications
effectuées par son équipe le rendent
plus équitable.
En ce qui concerne le réseau de
la santé et des services sociaux,
le premier ministre a réaffirmé sa
volonté de les rendre plus ‘efficaces’
en allégeant sa structure. Il croit ainsi
que l’abolition des agences de santé
permettra de réduire la bureaucratie
et d’offrir plus de services. De même,
une approche similaire est en marche
au ministère de l’Éducation, alor