Horizon Weekend Montréal 08 Février 2014 | Page 12
Affaires
Vincent Guzzo:
Le cinéma n’est pas mort
Texte: Nicolas Godin - Photos: Lorena Rocha
Le Club Canadien de Montréal a reçu
Vincent Guzzo dans le cadre d’une
conférence destinée à ses membres.
Homme d’affaires bien connu dans
le milieu du cinéma et président de
l’Association des propriétaires de
cinémas du Québec (APCQ), M. Guzzo
n’est pas un homme qui a la langue dans
sa poche. Très énergique, il a commencé
sa présentation en décrivant comment le
cinéma est un art qui devait disparaitre il
y a plus de 110 ans, alors que l’on voyait
la radio remplacer les salles du grand
écran. Mais, au fil du temps, le cinéma
survécu à l’arrivée de la télévision, des
cassettes magnétiques, du lecteur DVD,
des cinémas maisons, de la vidéo sur
demande et maintenant des films sur
internet.
En fin de compte, l’expérience d’aller
au cinéma ne se compare pas. Tout le
monde veut sortir.
Les choses doivent changer au
Québec
Il est bien connu que les chiffres d’entrée
en salle des films québécois sont négatifs,
et 2013 fût une année particulièrement
mauvaise pour l’industrie du cinéma en
général. Selon M. Guzzo, les producteurs
de films du Québec doivent tirer des
leçons de leur manque de succès. S’ils
veulent continuer à faire des films, ceuxci devraient prendre en compte les désirs
des spectateurs. Selon lui, ceux-ci ne
veulent pas voir du cinéma d’éducation
lorsqu’ils sortent. Ils en ont marre de
recevoir des sermons.
Une chose est claire : le cinéma d’ici est
très important pour Vincent Guzzo. Pour
lui, malgré le fait que la majorité des
films présentés en salle seront toujours
d’origine américaine, il croit qu’une
certaine partie de l’offre doit se composer
de films du Québec, qui constituent les
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