Pour cela, M. Heyman croit qu’il faut
continuer de travailler en équipe pour
permettre le passage de marchandises
et de voyageurs à la frontière, sans pour
autant oublier de freiner les menaces
potentielles. En tant qu’ambassadeur, M.
Heyman travaillera donc étroitement avec
les autorités canadiennes pour permettre
l’intégration de mesures technologiques
qui maximiseront l’efficacité des échanges
à la frontière.
Le partenariat transpacifique
En ce moment, des négociations
commerciales intensives ont lieu au
Canada et aux États-Unis, et M. Heyman
croit que jamais l’enjeu d’une réussite
à ce niveau n’a été aussi élevé. Il s’agit
d’une référence aux négociations reliées
au ‘partenariat transpacifique’, un accord
de libre-échange entre douze pays qui
ont des intérêts communs dans la zone
de l’Asie-Pacifique et qui représentent
environ 40% du PIB mondial. Selon
M. Heyman, il s’agit d’une opportunité
qui offrirait une meilleure vie pour les
prochaines générations, en Amérique et
dans le monde.
Responsabilité environnementale
Les citoyens ont une responsabilité envers
les prochaines générations, et l’année
dernière le président Obama a émis un
plan d’action américain au sujet du climat.
Celui-ci servira de modèle visant à réduire
les émissions de gaz à effet de serre. Il y
a quelques semaines, le gouvernement
américain a aussi proposé une réduction
de 30% de toutes les émissions de CO2
par les centrales énergétiques du pays,
une cible à atteindre d’ici l’an 2030.
Cela représente la volonté présidentielle
et de tout les États-Unis envers le droit de
vie sur une planète en santé. Cependant,
il ne s’agit pas d’une responsabilité qui
incombe uniquement aux États-Unis,
alors que la pollution ne connait pas de
frontière. Il s’agit plutôt d’un enjeu global
auquel tous les pays devront s’attaquer.
À ce sujet, une action commune entre le
Canada et les États-Unis est préférable,
alors que les deux nations ont un
historique intéressant au sujet des luttes
environnementales. Bruce Heyman a
cité en exemple l’enjeu des pluies acides,
un défi qui a été relevé à l’époque par les
deux nations.D’autres exemples concrets
s’observent dans les régions des Grands
Lacs, qui ont fait l’objet d’un nettoyage, et
des accords traitant de la qualité de l’air
qui ont été conclus. Selon l’ambassadeur
américain, ces actions ont permis
d’améliorer la santé de la population,
et il est espéré que cela entrainera des
réductions significatives des cas d’asthme
et de maladies cardiaques. Pour lui, la
croissance économique et la protection
Horizon Weekend - Montréal, 06 Juillet 2014 - Page 8