Horizon Weekend Montréal 06 Juillet 2014 | Page 8

Pour cela, M. Heyman croit qu’il faut continuer de travailler en équipe pour permettre le passage de marchandises et de voyageurs à la frontière, sans pour autant oublier de freiner les menaces potentielles. En tant qu’ambassadeur, M. Heyman travaillera donc étroitement avec les autorités canadiennes pour permettre l’intégration de mesures technologiques qui maximiseront l’efficacité des échanges à la frontière. Le partenariat transpacifique En ce moment, des négociations commerciales intensives ont lieu au Canada et aux États-Unis, et M. Heyman croit que jamais l’enjeu d’une réussite à ce niveau n’a été aussi élevé. Il s’agit d’une référence aux négociations reliées au ‘partenariat transpacifique’, un accord de libre-échange entre douze pays qui ont des intérêts communs dans la zone de l’Asie-Pacifique et qui représentent environ 40% du PIB mondial. Selon M. Heyman, il s’agit d’une opportunité qui offrirait une meilleure vie pour les prochaines générations, en Amérique et dans le monde. Responsabilité environnementale Les citoyens ont une responsabilité envers les prochaines générations, et l’année dernière le président Obama a émis un plan d’action américain au sujet du climat. Celui-ci servira de modèle visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il y a quelques semaines, le gouvernement américain a aussi proposé une réduction de 30% de toutes les émissions de CO2 par les centrales énergétiques du pays, une cible à atteindre d’ici l’an 2030. Cela représente la volonté présidentielle et de tout les États-Unis envers le droit de vie sur une planète en santé. Cependant, il ne s’agit pas d’une responsabilité qui incombe uniquement aux États-Unis, alors que la pollution ne connait pas de frontière. Il s’agit plutôt d’un enjeu global auquel tous les pays devront s’attaquer. À ce sujet, une action commune entre le Canada et les États-Unis est préférable, alors que les deux nations ont un historique intéressant au sujet des luttes environnementales. Bruce Heyman a cité en exemple l’enjeu des pluies acides, un défi qui a été relevé à l’époque par les deux nations.D’autres exemples concrets s’observent dans les régions des Grands Lacs, qui ont fait l’objet d’un nettoyage, et des accords traitant de la qualité de l’air qui ont été conclus. Selon l’ambassadeur américain, ces actions ont permis d’améliorer la santé de la population, et il est espéré que cela entrainera des réductions significatives des cas d’asthme et de maladies cardiaques. Pour lui, la croissance économique et la protection Horizon Weekend - Montréal, 06 Juillet 2014 - Page 8