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Philippe Couillard: un plan pour tous les
Québécois
Texte: Nicolas Godin - Photos: Lorena Rocha
La Chambre de commerce du Montréal
métropolitain a reçu cette semaine le chef
du Parti libéral du Québec (PLQ), Philippe
Couillard, afin qu’il expose au public le
plan général de son parti pour gouverner la
province. Dès le début de sa présentation,
M. Couillard a insisté pour affirmer que le
PLQ forme le parti de l’économie, alors
qu’il estime que les dernières choses dont
le Québec a besoin sont une campagne
référendaire ou la division emmenée par une
Charte «discriminatoire». Selon lui, le réel
moteur du développement économique et
de la création d’emplois se situe au niveau
de l’entreprise privée. Lorsque l’État se mêle
de choisir des gagnants ou de désigner des
sites d’entreprises, il se trompe la plupart du
temps.
entre 2007 et 2012 à 40 000 par année.
L’intention du PLQ est claire : remettre de
l’argent dans les poches des contribuables,
réduire la fiscalité, la bureaucratie et la taille
de l’état. Pour M. Couillard, il sera possible
de créer 250 000 emplois au Québec d’ici les
cinq prochaines années. Ce chiffre lui semble
réaliste, alors qu’il estime la création d’emploi
Le plan de Philippe Couillard prévoit donc
un gouvernement entièrement concentré sur
le thème de l’économie, la création d’emploi
ainsi que le maintien des services de santé
et d’éducation. Le chef libéral a vanté
l’expérience de son équipe, notamment celle
de son «trio économique» (Martin Coiteux,
Le Journal Horizon Weekend - 05 Avril 2014 - Page 26
L’état actuel des choses
Pour Philippe Couillard, les affaires
économiques ne vont pas très bien en ce
moment au Québec. Le déficit de près de 3
milliards, la création d’emploi au ralenti ainsi
que la baisse des investissements privés non
résidentiels sont des exemples de la faiblesse
actuelle. De même, il se désole de voir que la
moitié des faillites d’entreprises canadiennes
enregistrées cette année l’ont été dans la
province. Il voit aussi des enjeux structurels
à l’horizon : niveau de vie par habitant dans
la province moins élevé que la moyenne
canadienne, dette trop élevée par rapport à
la création de richesse et productivité trop
basse.