Les ventes minières représentent environ le
tiers du chiffre d’affaires de l’entreprise de
Jim Hewitt et elles supportent 450 emplois.
La quantité d’équipement neuf vendu a
cependant beaucoup baissé ces dernières
années, ce qui entraîne une diminution de la
rentabilité de l’entreprise.
Un Plan Nord ‘Plus’
Louise Grondin croit que la réforme du Plan
Nord doit passer par une réforme de la
fiscalité afin de prendre en compte les besoins
d’investissements importants requis pour la
construction d’infrastructures dans le nord du
Québec. Le gouvernement devrait également
promouvoir l’emploi des gens des premières
nations. M. Tetrault croit cependant que les
choses ont bien changé depuis l’époque du
premier ‘Plan Nord’ en 2011, alors que le
prix des matières premières a grandement
diminué. Selon lui, il faut oublier les voyages de
ministres à l’étranger destinés à solliciter des
fonds. Il faudrait plutôt s’attarder aux dossiers
des connexions de gaz naturel, à la mise en
place d’un autre lien ferroviaire nordique ainsi
que de se pencher sur la question des tarifs
d’hydro-électricité.
Acceptabilité sociale
Pour Mme Grondin, la communication est
la clé de l’acceptabilité de projets miniers
par les communautés environnantes. Le
travail d’analyse de risques est primordial
et doit privilégier la minimisation des effets
environnementaux. À partir de là, un dialogue
constant doit avoir lieu entre les citoyens et
les acteurs du projet, avant et après la mise
en place des travaux.
Alors que certaines mines ont une très longue
vie (plus d’une centaine d’années), il faut aussi
s’attendre à ce que les critères d’évaluations
de l’acceptabilité changent avec le temps.
Horizon Weekend - Montréal, 04 Mai 2014 - Page 26