Horizon Weekend Montréal 04 Mai 2014 | Page 26

Les ventes minières représentent environ le tiers du chiffre d’affaires de l’entreprise de Jim Hewitt et elles supportent 450 emplois. La quantité d’équipement neuf vendu a cependant beaucoup baissé ces dernières années, ce qui entraîne une diminution de la rentabilité de l’entreprise. Un Plan Nord ‘Plus’ Louise Grondin croit que la réforme du Plan Nord doit passer par une réforme de la fiscalité afin de prendre en compte les besoins d’investissements importants requis pour la construction d’infrastructures dans le nord du Québec. Le gouvernement devrait également promouvoir l’emploi des gens des premières nations. M. Tetrault croit cependant que les choses ont bien changé depuis l’époque du premier ‘Plan Nord’ en 2011, alors que le prix des matières premières a grandement diminué. Selon lui, il faut oublier les voyages de ministres à l’étranger destinés à solliciter des fonds. Il faudrait plutôt s’attarder aux dossiers des connexions de gaz naturel, à la mise en place d’un autre lien ferroviaire nordique ainsi que de se pencher sur la question des tarifs d’hydro-électricité. Acceptabilité sociale Pour Mme Grondin, la communication est la clé de l’acceptabilité de projets miniers par les communautés environnantes. Le travail d’analyse de risques est primordial et doit privilégier la minimisation des effets environnementaux. À partir de là, un dialogue constant doit avoir lieu entre les citoyens et les acteurs du projet, avant et après la mise en place des travaux. Alors que certaines mines ont une très longue vie (plus d’une centaine d’années), il faut aussi s’attendre à ce que les critères d’évaluations de l’acceptabilité changent avec le temps. Horizon Weekend - Montréal, 04 Mai 2014 - Page 26