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capacité d’accueil de plus de 450 000
patients par année, et le budget annuel
de l’établissement se chiffrera à plus
de 700 millions de dollars.
par des entreprises privées. Ainsi,
la population du Québec pourrait
rapidement bénéficier de ces nouvelles
technologies.
Une opportunité économique
À ce niveau, le directeur du CHUM
a cité l’exemple du cancer du sein,
alors que les femmes du Québec
ont constitué plus de la moitié des
populations
ayant participé aux
différentes études cliniques. Ainsi, les
femmes de la province ont accédé à
des traitements novateurs qui sont
aujourd’hui la norme en la matière. On
vise donc à offrir tous les traitements
médicaux de pointe, une chose qui est
à portée de main selon M. Turgeon.
Selon son directeur général, le
nouveau
CHUM
représentera
aussi une opportunité économique
majeure, notamment à travers sa
position géographique dans la ville qui
permet le soutien d’autres industries
(restaurants, commerces de détail,
résidences, etc.).
De même, celui-ci devrait être en
mesure d’attirer bon nombre de
compagnies spécialisées dans les
sciences de la vie, alors que Montréal
tire très bien son épingle du jeu dans
ce secteur (la ville est effectivement le
6e pôle mondial de ce domaine).
Inscrire les sciences de la vie à
Montréal
Jacques Turgeon souhaite être
en mesure, grâce aux multiples
établissements de santé à Montréal,
d’offrir un grand nombre de traitements
de ‘phase précoce’, c’est-à-dire des
remèdes novateurs appliqués chez
l’humain qui pourraient être repris
Un CHUM académique
Bon nombre d’employés au CHUM
ont aussi une carrière académique.
Leur partenaire dans ces fonctions
est ainsi l’Université de Montréal, un
‘joueur majeur’ sur la plateforme des
universités au Canada et en Amérique
du Nord, selon M. Turgeon. Ce dernier
croit qu’il existe donc une opportunité
de synergie incroyable entre les
fonctions d’un hôpital développé selon
une vision ‘futuriste’ et une université.
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