CULTURE ET BONNE CONSCIENCE
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J’ARRÊTE
L’ÉCOLE
JE VAIS ÊTRE
PRO RIDER
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PARCE QUE LES PRIORITÉS EXISTENT
Quelle bonne idée ! Savoir rider suffit amplement à gérer une
carrière de sportif professionnel. A quoi bon avoir des notions
de géographie, d’histoire, de maths ou encore de biologie
quand tout ce qu’on demande à un rider, c’est de savoir rider.
Franchement, quel temps perdu que celui de le passer sur un
banc d’école plutôt que sur l’eau, ou mieux, à chiller et parler
de wake autour d’un lac…
L’orthographe ? Ça sert à quoi… Même dans ce magazine il y
a parfois des fautes. Alors honnêtement, autant tout plaquer et
vivre sa passion à 200% !
Bon, allez… J’arrête… Je commence à apercevoir d’ici la fumée
qui sort de vos oreilles et votre mâchoire qui se sert de plus
en plus, avant de nous lâcher un : « Mais ils ont craqué chez
Handle ou quoi !? »
Non, évidemment, nous sommes sur du second degré, cette
pente que nous aimons tant. Arrêter l’école pour tenter de
vivre votre passion ne vous permettra que de gâcher tout votre
potentiel. En effet, rider tous les jours fera de vous une bête à
concours, une machine à tricks. Mais voilà, l’histoire a fait que
nous sommes entourés d’exemples et de leçons à tirer.
En effet, certains ont fait le choix de tout quitter pour se
concentrer sur le sport.
Le bilan de cette décision s’est quasi-toujours mal fini. Alors oui,
vous allez nous citer des contre-exemples comme Daniel Grant
ou James Windsor… Mais à part eux, un autre exemple de
vraie réussite ? Non, quasi aucun…
L’école, ou toute autre formation, est un vecteur essentiel
à la réussite professionnelle et sportive. En plus du vecteur
social (car oui, cela fait du bien de côtoyer autre chose que
des riders), l’apprentissage en général vous permettra d’être
un rider qui saura s’adapter à une vraie carrière. Si celle-ci
se professionnalise, vos cours de maths vous serviront à gérer
vos budgets, vos leçons d’éco ou de marketing vous aideront
à mieux comprendre comment gérer votre image et les heures
passées en français vous éviteront de passer pour un « couillon »
lorsque votre e-mail à destination de votre sponsor comporte
mille fautes d’orthographe.
Alors, sans aller jusqu’à vous dire que des études supérieures
vous permettront de devenir un rider pro, il est sûr et certain en
revanche qu’un minimum de bagage scolaire est indispensable
pour arriver au bout de vos rêves !
handle magazine
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