Un bassin d’emplois
La large vallée de la Dordogne est
l’un des rares sites remarquables
du département pour l’implantation
de l’industrie. L’histoire industrielle
de Bergerac a véritablement com-
mencé en 1915 avec la création de
la Poudrerie qui a employé jusqu’à
28000 personnes en 1918. Elle a
marqué la vie du Bergeracois tout
au long du siècle avec une activité
fluctuant en fonction des guerres
(emplois, activités...). Aujourd’hui, la
reconversion de son immense terri-
toire (60 hectares) à l’entrée Est de
Bergerac est un enjeu fort pour la
Communauté de Communes.
Un tissu d’emplois variés, de la vigne
et de ses dérivés aux petites indus-
tries, caractérise ce bassin de vie.
Un patrimoine méconnu
La Communauté de Communes
compte 2 bâtiments classés monu-
ments historiques et 13 inscrits.
Ces classements portent sur un
patrimoine ancien, mais aussi sur
des constructions du XIX e et du XX e
siècle, reflets du patrimoine varié
existant. La vallée de la Dordogne
est un espace protégé et géré
environnementalement. 5 ZNIEFF*
reconnaissent la qualité des coteaux
calcaires de Bouniagues et des
boisements de Lembras. Cependant
le patrimoine vivant et identitaire en
Bergerac Pourpre est l’ensemble
formé par la Dordogne, sa vallée et
ses coteaux viticoles.
8
*ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologi-
que Faunistique et Floristique.
ure
Le patrimoine
Le vignoble de Monbazillac (rive gau-
che) s’est développé et agrandi plus
récemment que celui de Pécharmant
(rive droite). Le dynamisme de leurs viti-
culteurs en négoce direct est un atout
pour le tourisme.
Le château de Monbazillac, classé
monument historique, constitue
l’emblème du territoire par sa situation
géographique dominante sur la vallée et
joue un rôle de promotion du vignoble
bergeracois.
Le centre historique de Bergerac,
relativement peu connu, recèle des
bâtiments de qualité (civils et religieux)
issus de l’histoire bourgeoise et protes-
tante de la ville. L’architecture en pan
de bois y est encore très présente.