Boisson énergétique
Boisson énergisante
Usage
Sportif : se réhydrater, éviter les crampes
Sortie, concentration, étude : reprendre de
l’énergie
Composition
Eau, sucres, sels minéraux (sodium et potassium), vitamines (B et C surtout)
Sucre et/ou édulcorants, caféine, taurine,
extraits de plantes (guarana, ginseng…), eau
Intention marketing
Gourde pour les gens actifs, sportifs (bouchon refermable) ou poudre à diluer soimême dans de l’eau.
La vendre à tout le monde (pas uniquement
aux grands sportifs)
Gout sucré pour les rendre populaires
auprès des ados et jeunes adultes, packaging attrayant.
Loi
Pas de loi spécifique.
En France, depuis 2008, interdiction d’en
consommer dans les établissements scolaires. Pas d’interdiction stricte en Belgique.
Exemples
Isostar, Extran, Gatorade, Aquarius…
Red Bull, Atomic, Nalu, Burn, Rodéo, Monster, Virus, Boosted, Hell, Taurine Force, Golden Power…
Risques
Prise de poids pour les personnes qui
consomment ces boissons sans pratiquer
d’exercice physique intense.
Palpitations, excitation, dépendance, nervosité, augmentation du rythme cardiaque
(tachycardie), nausées et vomissements,
insomnie, fuites d’idées …
Que dit la loi pour les boissons énergisantes ?
En Belgique, la vente des boissons énergisantes est tolérée depuis plus de 10 ans. Le Conseil Supérieur
de la Santé a cependant émis un avis suite à un constat de consommation exagérée de ces boissons en
association avec de l’alcool. Le Conseil Supérieur de la Santé a donc réaffirmé ses réserves à l’égard
des boissons énergisantes. Il recommande de ne pas les boire de manière régulière ou excessive, de ne
pas les prendre lors de la consommation de boissons alcoolisées ou lors d’une pratique d’une activité
physique intense. Il en déconseille également la consommation aux femmes enceintes et allaitantes,
aux enfants (jusqu’à 16 ans) et aux sujets sensibles à la caféine.
En résumé…
Les repères pour les boissons énergisantes :
• la vente est autorisée en Belgique. Il n’y a aucune indication ou restriction par rapport à l’âge
dans la loi belge ;
• les principaux problèmes sont : le taux de caféine repris dans ces boissons, le manque d’informations sur l’étiquette et le marketing qui vise les plus jeunes en mettant en avant l’association
de la boisson à des performances intellectuelles ou sportives ;
• le Conseil Supérieur de la Santé en Belgique déconseille leur consommation pour les jeunes
de moins 16 ans.
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