De l’égalité formelle à l’égalité substantielle
Alternatives aux politiques de quotas: l'expérience canadienne
La sénatrice Fortin-Duplessis a partagé son point de vue sur les progrès réalisés au Canada en faveur de l'égalité des sexes et de l’amélioration de la situation des femmes. Elle a expliqué que lorsqu'elle a commencé sa carrière en politique municipale, elle a été la première femme élue au Conseil municipal de Sainte-Foy, dans la province de Québec. C'était en 1981 – au siècle dernier – mais cela ne fait malgré tout que 33 ans, a-t-elle fait remarquer. Lors de l'élection fédérale de 1984 pour laquelle la sénatrice était elle-même candidate, il y avait 212 autres femmes candidates. Seulement 27 d'entre elles ont été élues. « C’est donc dire, plus de 63 ans après l’élection de la première femme au parlement fédéral canadien en 1921, nous étions à peine 9% de la députation », a-t-elle ajouté.
Le paysage politique a beaucoup changé depuis. Le nombre de femmes élues a presque triplé au cours des 30 dernières années. Lors des dernières élections fédérales en 2011, 76 femmes ont été élues, et les femmes occupent maintenant près de 25 % des sièges à la Chambre des communes.
Nous n’avons pas encore atteint la parité, a dit la
sénatrice Fortin-Duplessis, mais la beauté de la chose,
c’est qu’au Canada, nous avons pu obtenir une telle
progression de la présence des femmes au Parlement
sans avoir recours à des outils législatifs forçant
directement la présence de femmes celles-ci au parlement
Elle a expliqué que le Canada a tenté de comprendre pourquoi les femmes étaient absentes des sphères politique, publique et sociale afin d’utiliser
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