GBU Info Automne 2016 | Page 6

RÉFLEXION UN DIEU SO DES HOMMES R D ans le numéro précédent, nous avons découvert que Dieu est l’auteur du salut des chrétiens de A à Z et que l’être humain est totalement incapable d’y participer, étant spirituellement mort avant d’être régénéré. Un des dangers face à cette réalité est que nous devenions complètement passifs dans l’évangélisation ou que, lorsque nous partageons l’Evangile, nous omettions d’appeler nos auditeurs à la repentance et à la confiance en Christ. Réagir ainsi serait une erreur  ! En effet, la Bible affirme d’une part que c’est uniquement Dieu qui permet à l’homme de répondre positivement à l’Evangile, ce pour quoi toute la gloire Lui revient (Ac 11,18  ; 1 Co 1,20-31  ; 2,6-16 ; Eph 1,3-4.11 ; 2,8-9). D’autre part, étant tenu pour responsable de bien écouter et bien répondre à la parole, l’être humain est appelé à se repentir et à se confier en Jésus, de sorte que Dieu n’est jamais tenu pour MEDITER DAVANTAGE M A RC 8 ,14- 33 6 coupable de sa rébellion, puisqu’il est toujours bon, juste, et parfaitement souverain (Eph 1,13  ; 2,1-3  ; Rm 2,58 ; 9,6-29 ; Ps 92,16 ; 145,17). Comme les deux faces d’une même pièce, l’un (souveraineté divine) n’annule pas l’autre (responsabilité humaine), et mettre en avant l’un aux dépens de l’autre ne respecterait pas les données bibliques et aurait des conséquences dramatiques. À GENOUX AUX PIEDS DU PERE Comme ailleurs dans les Ecritures, nous retrouvons ces deux vérités côte à côte au chapitre quatre de l’évangile de Marc. Ce chapitre est clé parce qu’il nous présente le pourquoi et le comment des différentes réactions auxquelles Jésus fait face dans cet évangile et dans l’histoire de l’humanité. Comme il le fait souvent dans son récit (p. ex. en Mc 5,2143  ; 6,7-30), Marc nous enseigne Comment la « viande » de ce « sandwich » nous aide-t-elle à comprendre l’œuvre de Jésus dans le parcours de foi de Pierre et des autres apôtres (voir mots répétés et surprises du texte) ?