RÉFLEXION
UN
DIEU
SO
DES HOMMES R
D
ans le numéro précédent, nous
avons découvert que Dieu est l’auteur
du salut des chrétiens de A à Z et que
l’être humain est totalement incapable
d’y participer, étant spirituellement
mort avant d’être régénéré. Un des
dangers face à cette réalité est que
nous devenions complètement passifs
dans l’évangélisation ou que, lorsque
nous partageons l’Evangile, nous
omettions d’appeler nos auditeurs à la
repentance et à la confiance en Christ.
Réagir ainsi serait une erreur ! En
effet, la Bible affirme d’une part que
c’est uniquement Dieu qui permet à
l’homme de répondre positivement à
l’Evangile, ce pour quoi toute la gloire
Lui revient (Ac 11,18 ; 1 Co 1,20-31 ;
2,6-16 ; Eph 1,3-4.11 ; 2,8-9). D’autre
part, étant tenu pour responsable de
bien écouter et bien répondre à la
parole, l’être humain est appelé à se
repentir et à se confier en Jésus, de
sorte que Dieu n’est jamais tenu pour
MEDITER DAVANTAGE
M A RC 8 ,14- 33
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coupable de sa rébellion, puisqu’il est
toujours bon, juste, et parfaitement
souverain (Eph 1,13 ; 2,1-3 ; Rm 2,58 ; 9,6-29 ; Ps 92,16 ; 145,17). Comme
les deux faces d’une même pièce,
l’un (souveraineté divine) n’annule
pas l’autre (responsabilité humaine),
et mettre en avant l’un aux dépens de
l’autre ne respecterait pas les données
bibliques et aurait des conséquences
dramatiques.
À GENOUX AUX PIEDS DU PERE
Comme ailleurs dans les Ecritures,
nous retrouvons ces deux vérités côte
à côte au chapitre quatre de l’évangile
de Marc. Ce chapitre est clé parce
qu’il nous présente le pourquoi et le
comment des différentes réactions
auxquelles Jésus fait face dans
cet évangile et dans l’histoire de
l’humanité. Comme il le fait souvent
dans son récit (p. ex. en Mc 5,2143 ; 6,7-30), Marc nous enseigne
Comment la « viande » de ce « sandwich »
nous aide-t-elle à comprendre l’œuvre de
Jésus dans le parcours de foi de Pierre et
des autres apôtres (voir mots répétés et
surprises du texte) ?