GAELIC SPORTS WORLD Issue 23 – April 10, 2015 | Page 26

RENNES V FEDERALE Satisfaites d’avoir pu se débrouiller aussi bien pour un match sans repères, sans coach, Yves arrive à la fin du match suivant de 11h45. Nous affrontons l’équipe Fédérale composée de Lyon, Toulouse et Coutances. Cette fois-ci, notre adversaire a plus de joueuses que nous, mais nous misons sur notre collectif pour remporter le match. Dans notre viseur, Joomi, défenseur en sélection France plein de détermination, et Aislinn une irlandaise, ex-rennaise dont nous connaissons bien la maîtrise technique... Confiantes, nous enchaînons les 3 points et les 1 point, mais encaissons deux buts dommageables. Score final : 2-5 à 5-8, nous remportons la partie mais il reste un goût d’inachevé. Notre jeu a été moins bien huilé. Ladies Gaelic amongst the vines. Ladies Gaelic football played with a vineyard as a backdrop. Photo courtesy of Tony Broderick. RENNES V BORDEAUX RENNES V PARIS Nous reprenons quelques forces ainsi que notre esprit pour se concentrer sur le match suivant, décisif : celui contre Bordeaux, notre hôte. Si nous gagnons nous sommes en finale. Pourtant, nous redoutons les bordelaises qui viennent de battre Paris avec la manière. Elles ont beaucoup de joueuses techniques (4 en Sélection France) et ont un banc bien garni. Concentrées, nous entamons le match sans pression, et après quelques tergiversations nous déroulons notre jeu. Si la goal-keeper adverse, Marine, gagne de nombreux face-à-face, nous dominons tout de même grâce aux fulgurances du milieu de terrain et une bonne réussite à 1 point. La défense, elle, est de fer. Score final : 0-3 à 4-10. L’écart est parlant : on ressent l’apport du coach, son point de vue extérieur nous permettant de nous améliorer dans le jeu courant et dans le un contre un. Soulagées d’avoir gagner ce match couperet, nous nous dirigeons déterminées vers un Classico contre les Parisiennes, deuxième du championnat l’an dernier. Pourtant, cellesci ont perdu tous leurs matchs jusqu’ici, ce qui est, pour le moins, surprenant. Nous restons méfiantes : Julie Lepitre, et capitaine emblématique de Paris et de la Sélection France est dans leurs rangs, véritable pièce-maîtresse du jeu parisien l’an dernier. En plus, notre coach a du s’absenter pour raison paternelle. On débute le match vers 14h30 avec plusieurs objectifs : ne pas prendre de buts, imposer notre jeu et réduire au maximum l’impact de Julie sur le jeu adverse. 26 Dès le début, celle-ci remonte tout le terrain, déterminée, je la suis, en vain : elle marque les 2 premiers points pou