Franc-parler octobre 2014 | Page 2

L’UDC dans la presse romande en octobre 2014 Le mot du président Défendre nos valeurs – Rester libre Si la Suisse est aussi prospère, c’est grâce à des qualités morales cultivées depuis des siècles, ainsi qu’à des valeurs telles que l’indépendance, la liberté, la démocratie directe, le fédéralisme et la neutralité. La Suisse est ainsi devenue l’une des places économiques les plus compétitives au monde. Ce, alors même qu’à la suite du non à l’EEE, les élites politiques, scientifiques et économiques avaient prédit à l’unisson un déclin économique. Nous nous voyons aujourd’hui, 20 ans après, face à une situation très similaire. La Suisse est en train de démonter petit à petit les valeurs éprouvées, qui nous distinguent positivement des autres pays, et pour lesquelles on nous respecte, voire on nous admire. C’est pourquoi les élections 2015 sont décisives. Pour l’UDC, trois sujets revêtent une importance primordiale : 1) Autodétermination – pas d’adhésion sournoise à l’UE: Le Conseil fédéral doit cesser immédiatement ses négociations sur le rattachement institutionnel à l’UE, faute de quoi nous lutterons contre ce projet par tous les moyens dont nous disposons. En complément, nous devons nous assurer que le droit suisse prévale à nouveau sur le droit étranger. L’UDC doit renforcer la démocratie directe et veiller à ce que les initiatives populaires acceptées soient à nouveau mises en œuvre. 2) Une politique plus énergique à l’égard des étrangers: L’initiative sur le renvoi ainsi que l’initiative sur l’immigration massive doivent être mises en œuvre. Parallèlement, nous devons empoigner le système d’asile, qui devient hors de contrôle, avec plus de fermeté, identifier les abus et agir contre ceux-ci. 3) Stopper l’augmentation continue des impôts, taxes et charges sociales: Faute de volonté politique de maîtriser l’explosion des dépenses, on augmente les impôts, taxes et charges sociales. Le Conseil fédéral a même pour projet de faire exploser le taux de TVA, qui passerait à 10,5%. La classe moyenne serait la première touchée. L’action de l’UDC est plus nécessaire que jamais : pour que nous puissions tous «rester libres» ! Toni Brunner, conseiller national, président de l’UDC Suisse