2 Editorial
L’UDC dans la presse
de février 2014
Le mot du président
Merci ! – Et maintenant
gardons notre élan
L’initiative UDC contre l’immigration massive est à présent
une base constitutionnelle. Tant le peuple qu’une large majorité des cantons ont accepté notre initiative. C’est une superbe
victoire contre les résistances de tous les autres partis, du Conseil
fédéral, de l’administration, de tous les groupements et syndicats.
Je remercie ici tous nos membres et tous nos soutiens pour leur
magnifique engagement.
Bien au-delà de notre propre parti, on partage avec nous l’opinion
selon laquelle la Suisse devrait à l’avenir à nouveau décider ellemême quels étrangers peuvent immigrer dans notre pays, et pour
combien de temps. À présent, la tâche la plus ardue nous attend :
nous devons surveiller de près le Conseil fédéral, l’administration
et le Parlement, afin que la nouvelle disposition constitutionnelle
soit effectivement mise en œuvre.
Le 18 mai, nous serons appelés à voter sur différents objets pour
lesquels l’UDC, en tant que parti leader, engage sa responsabilité.
Loi sur le financement du Gripen
Il s’agit d’une part de l’acquisition de nouveaux avions de combat
pour l’armée suisse. Et donc d’une question fondamentale. Faut-il
rétablir les capacités de défense, afin de soutenir la volonté d’une
défense nationale forte, ou le peuple doit-il suivre le Groupe pour
une Suisse sans armée (GSsA) et démanteler notre armée pièce
par pièce ? Le coût des 22 avions de combat de type Gripen, soit
environ 3 milliards de francs, ne pèse pas plus lourd que ce que
nous coûte le système d’asile de Mme Sommaruga en une seule
année. Nous pouvons bien accorder une telle valeur à notre sécurité pour les 30 prochaines années ! C’est pourquoi nous disons
OUI à l’achat du Gripen.
Initiative pour un salaire minimum
Les syndicats et le PS veulent inscrire dans la Constitution un salaire minimal de 4000 francs. La perspective que cela déclenche
une nouvelle vague d’immigration ne semble pas préoccuper la
gauche. Les immigrés étrangers sans formation auraient ainsi le
même salaire à l’embauche qu’un jeune Suisse qui a accompli un
apprentissage de quatre ans. Il n’y a qu’une seule réponse à cela :
NON à l’initiative sur le salaire minimum.
Toni Brunner, président de l’UDC Suisse