Franc-parler Décembre 2017 | Page 3

Initiative de limitation Pour une immigration modérée 3 Le Parlement n’a pas mis en œuvre l’initiative sur l’immigration de masse adoptée en février 2014 par le peuple et les cantons. La pseudo-solution adoptée par les Chambres n’empêchera aucun étranger d’entrer dans notre pays. Au lieu de cela, elle alourdira encore la bureaucratie pour les entreprises et les deman- deurs d’emploi. La Suisse ne pourra toujours pas réguler elle-même l’immigration. Parce qu’on ne peut simplement ignorer une décision populaire, l’UDC lance l’initiative « de limitation », afin d’enterrer une fois pour toutes le principe de libre circulation des personnes. L a nouvelle initiative populaire de l’UDC prévoit que la Suisse règle elle-même l’immigration des étrangers. Elle interdit la signature de nouveaux accords internationaux et la prise de nouveaux engagements de droit international faisant bénéficier les étrangers d’une libre circulation des personnes, sous quelque forme que ce soit. Les accords internatio- naux existants ne doivent pas être adaptés ou étendus en violation de ces dispositions. Le Conseil fédéral est de plus char- gé de faire en sorte que la libre cir- culation des personnes avec l’UE cesse dans un délai d’un an après l’acceptation de l’initiative. Le but est d’empêcher l’application de la clause guillotine. Celle-ci dispose qu’en cas de résiliation de l’un des DOUANE E n réalité, il n’y a rien de plus na- turel : chaque pays libre décide lui-même qui a le droit d’y im- migrer ou non. Telle est également la volonté du peuple suisse, qui a accepté le 9 février 2014 l’initiative populaire contre l’immigration de masse. Pour- tant, les conseillers fédéraux, les juges fédéraux et une majorité des partis à Berne se fichent en ce moment éper- dument des droits populaires, ce qui est scandaleux. Ils refusent ni plus ni moins de mettre en œuvre la décision du peuple. Par peur de Bruxelles, par peur de l’UDC, par arrogance, qu’im- porte. Pendant ce temps, l’immigration de masse se poursuit sans relâche. Elle alourdit les dépenses sociales et fait tomber des Suisses au chômage. Il faut que cela s’arrête. Voilà pourquoi l’UDC lance l’initiative «de limitation» pour une immigration modérée. Son but est de mettre un terme à la libre circula- tion des personnes avec l’UE. Elle laisse au Conseil fédéral le choix de la méthode : par des négociations allant enfin dans le bon sens ou en résiliant l’accord en question. Ne vous laissez pas intimider : il est peu probable que l’UE laisse résilier les Bilatérales I, qui sont avant tout dans son propre intérêt. Si toutefois, contre toute attente, cela devait arriver, la Suisse peut se le per- accords des Bilatérales I, les six au- tres accords de ce paquet prennent fin automatiquement. Si une résilia- tion par consentement mutuel devait échouer, le Conseil fédéral devra dénoncer unilatéralement l’accord sur la libre circulation des person- n es. C’est la seule façon de garantir que nous puissions enfin décider à nouveau nous-mêmes qui a le droit d’entrer dans notre pays. MASS HALTEN , GARDER LE SENS DE BEI AUSSI DER POUR LA AUCH MESURE, L’IMMIGRATION. ZUWANDERUNG . mettre. Les avantages des six accords sont nettement inférieurs aux incon- vénients d’une immigration de masse qui perdure. Une limitation raison- nable est nécessaire sans plus atten- dre. Oui à une immigration modérée! Roger Köppel, conseiller national, Küsnacht (ZH)