Initiative de limitation
Pour une immigration
modérée
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Le Parlement n’a pas mis en œuvre l’initiative sur l’immigration de masse adoptée en février 2014 par le
peuple et les cantons. La pseudo-solution adoptée par les Chambres n’empêchera aucun étranger d’entrer
dans notre pays. Au lieu de cela, elle alourdira encore la bureaucratie pour les entreprises et les deman-
deurs d’emploi. La Suisse ne pourra toujours pas réguler elle-même l’immigration. Parce qu’on ne peut
simplement ignorer une décision populaire, l’UDC lance l’initiative « de limitation », afin d’enterrer une fois
pour toutes le principe de libre circulation des personnes.
L
a nouvelle initiative populaire
de l’UDC prévoit que la Suisse
règle elle-même l’immigration
des étrangers. Elle interdit la signature
de nouveaux accords internationaux et
la prise de nouveaux engagements de
droit international faisant bénéficier
les étrangers d’une libre circulation
des personnes, sous quelque forme
que ce soit. Les accords internatio-
naux existants ne doivent pas être
adaptés ou étendus en violation de ces
dispositions.
Le Conseil fédéral est de plus char-
gé de faire en sorte que la libre cir-
culation des personnes avec l’UE
cesse dans un délai d’un an après
l’acceptation de l’initiative. Le but
est d’empêcher l’application de la
clause guillotine. Celle-ci dispose
qu’en cas de résiliation de l’un des
DOUANE
E
n réalité, il n’y a rien de plus na-
turel : chaque pays libre décide
lui-même qui a le droit d’y im-
migrer ou non. Telle est également la
volonté du peuple suisse, qui a accepté
le 9 février 2014 l’initiative populaire
contre l’immigration de masse. Pour-
tant, les conseillers fédéraux, les juges
fédéraux et une majorité des partis à
Berne se fichent en ce moment éper-
dument des droits populaires, ce qui
est scandaleux. Ils refusent ni plus ni
moins de mettre en œuvre la décision
du peuple. Par peur de Bruxelles, par
peur de l’UDC, par arrogance, qu’im-
porte. Pendant ce temps, l’immigration
de masse se poursuit sans relâche. Elle
alourdit les dépenses sociales et fait
tomber des Suisses au chômage. Il faut
que cela s’arrête. Voilà pourquoi l’UDC
lance l’initiative «de limitation» pour
une immigration modérée. Son but est
de mettre un terme à la libre circula-
tion des personnes avec l’UE. Elle
laisse au Conseil fédéral le choix de la
méthode : par des négociations allant
enfin dans le bon sens ou en résiliant
l’accord en question. Ne vous laissez
pas intimider : il est peu probable que
l’UE laisse résilier les Bilatérales I, qui
sont avant tout dans son propre intérêt.
Si toutefois, contre toute attente, cela
devait arriver, la Suisse peut se le per-
accords des Bilatérales I, les six au-
tres accords de ce paquet prennent
fin automatiquement. Si une résilia-
tion par consentement mutuel devait
échouer, le Conseil fédéral devra
dénoncer unilatéralement l’accord
sur la libre circulation des person-
n es. C’est la seule façon de garantir
que nous puissions enfin décider à
nouveau nous-mêmes qui a le droit
d’entrer dans notre pays.
MASS HALTEN ,
GARDER LE SENS DE
BEI AUSSI
DER POUR
LA AUCH
MESURE,
L’IMMIGRATION.
ZUWANDERUNG
.
mettre. Les avantages des six accords
sont nettement inférieurs aux incon-
vénients d’une immigration de masse
qui perdure. Une limitation raison-
nable est nécessaire sans plus atten-
dre. Oui à une immigration modérée!
Roger Köppel,
conseiller national,
Küsnacht (ZH)