L'UDC dans les médias
Le mot du président
Le soleil rayonnant de l’UDC éclaire
également les esprits à gauche
Le symbole de notre parti, un soleil levant, semble également ouvrir
les yeux de certains à gauche. Ces derniers admettent à quel point
l’autodétermination est importante pour la Suisse. C’est ainsi que le
président du PS, Christian Levrat, s’est prononcé il y a peu pour une
suspension des négociations avec l’UE. L’ex-conseillère fédérale PS
en charge des affaires extérieures, Mme Calmy-Rey, s’est quant à elle
clairement distancée de l’UE dans une interview donnée il y a quel-
ques jours: «L’UE exige que nous reprenions sa réglementation. (...)
Si la Suisse reprenait les conditions de travail et les salaires de l’UE
via un accord-cadre, cela serait dangereux pour la protection de nos
travailleurs. Le droit suisse protège mieux que le droit européen. Je
suis résolument contre le fait que le droit européen règle toutes les
relations entre la Suisse et l’UE.»
J’invite l’ex-conseillère fédérale Calmy-Rey et avec elle tous ses ca-
marades à participer au comité «Non à l’adhésion insidieuse à l’UE»
ainsi qu’au comité pour l’autodétermination, le 25 novembre 2018.
Car un oui à l’autodétermination est un oui à la démocratie directe.
Indépendamment de l’objet ou du positionnement politique, les ci-
toyennes et les citoyens que nous sommes devons, en Suisse, pouvoir
continuer à l’avenir à décider par nous-mêmes sur la manière dont
nous voulons vivre ensemble et quelles lois doivent être appliquées
dans notre pays. Le peuple est le législateur suprême dans notre pays,
et personne d’autre!
La gauche pourra montrer lors de la votation du 25 novembre si elle
est sérieuse en matière d’autodétermination et de maintien de la dé-
mocratie directe, ou si, un an avant les élections, elle fait preuve d’une
duplicité crasse, dans le genre «on critique l’UE avantt les élections
et, une fois celles-ci passées, on passe illico un contrat colonial avec
l’UE.»
Albert Rösti, conseiller national, président de l'UDC Suisse