FR FreestyleXtreme Magazine Numéro 1 | Page 36

L A VIE D’UN ATHLÈTE dans le monde excitant du Freestyle MX peut sembler être une succession sans fin de moments de bonheur, d’argent et de filles sans jamais n’avoir de décisions à prendre. Mais, comme nous le savons tous, ces moments, même s’ils sont magnifiques par moment, ne durent jamais longtemps et les chances de décrocher un boulot post FMX sont minces. On a l’impression qu’il y a beaucoup de boulots sans avenir et on se rend vite compte de la réalité et que les compétences acquises sur les dirtb ikes ne sont pas transférables dans le monde réel. Même après une riche carrière il en revient à soimême de bien se préparer pour la vie post FMX. C’est tout juste ce que Jeremy Stenberg vient de faire en lançant sa marque Dirt Bike Kidz fruit d’une combinaison de sa passion pour le freeride aux collines (son fief) et de la création d’un business qui puisse vendre son nom et sa marque sans pour autant l’empêcher de rester compétitif sur sa moto. Stenberg est très enthousiaste à l’idée de commencer une nouvelle aventure: rien de tel que d’avoir un produit à vendre qui puisse récolter assez d’argent une fois que ses jours comme pros ne viennent à leur fin. Avec une ligne de fringues et un DVD de freeride bien inspiré en vue, FreestyleXtreme a pu rencontrer celui qui a gagné 15 médailles pour lui demander ce qu’il avait à dire au sujet de sa nouvelle marque Dirt Bike Kidz. “Franchement, j’ai toujours voulu avoir ma propre entreprise à long terme. Je dirais que c’était au moment où les affaires avec Metal Mulisha ont commencé à se corser que j’ai songé à créer ma propre marque,” nous raconte Stenberg au sujet du moment de la création de sa marque DBK. “Mon pote Daniel Sani disait toujours “Dirt Bike Kidz”, il signait tout avec ces trois mots et nous appelait les Dirt Bike Kidz - donc j’ai décidé de le voir et je lui ai dit: ‘Je veux monter ma boite avec ce nom et je crois que c’est un nom qui tue. Et voila d’où vient le nom et je dois le remercier pour ça (rires).” Pourtant, après s’être libéré de ces jours très éprouvants chez Metal Mulisha, il devait y avoir une vraie motivation et beaucoup plus d’envie que de simplement vouloir avoir un nom cool ou comme le décrit: un nom ‘qui tue’. Après tout, rien qu’en comptant le nombre de tatouages de Metal Mulisha qu’il porte, il a amplement démontré sa loyauté mais même en restant professionnel quand il s’agit de parler des raisons de ce divorce, il dira que c’était inévitable et pour le bien de tout le monde. “Je dirais que la motivation principale de lancer DBK était d’avoir ma propre marque et de démarrer quelque-chose de cool. Je voulais avoir des fringues qui me donneraient réellement envie de les porter - toutes les fringues de mes anciens sponsors ne m’ont jamais vraiment emballé. J’ai donc décidé de me lancer dans les vêtements que je voulais porter et dans d’autres choses cool à mes yeux,” a-t-il dit, “et pour moi, tous ceux qui font du dirt bike sont des Dirt Bike Kidz. Au fond, c’est ce qu’on est tous. Tu sais, pourquoi tu commences la moto quand tu es petit? C’est parce c’est quelque chose que tu aimes faire et je voulais avoir une marque qui exprime ce sentiment.” Stenberg a voulu garder son équipe proche, organique et s’est associé avec un groupe d’amis soudés dont il était sûr qu’il représenterait au mieux la marque dans ses débuts. L’entreprise arrive à son premier anniversaire en faisant tout de la meilleure des manières, c.à.d. s’il faut prendre son temps, c’est exactement ce que Twitch fera. L’important est la qualité et non la quantité quant il s’agit de sa marque. “L’équipe officielle de DBK est constituée de Taka Higashino, Josh Hansen, Andy Bakken, Tyler Bereman, Justin Aires, Luke Dolin, les #nonamers comprenant l’équipe Reche Canyon de Vinnie Carbone, Trey et Tanner O’Brien, Rowan Law, Brad Murray, Kevin Imes, Jack Krause de Jackpot Ranch, et toi, Doug Parsons, tu en est aussi un grand fan (rires),” dit-il au sujet de l’équipe des incontournables riders DBK. “Je ne voulais pas avoir une boîte et sponsoriser un million de mecs, je veux sélectionner un groupe de tueurs. Je veux uniquement sponsoriser une poignée de gars et ensuite nos amis nous soutiendront. Je déteste quand des marques essayent de faire signer tout le monde pour la simple raison que si une fille va participer aux X Games, il faut qu’elle le fasse pour eux, tu sais. Non, ce n’est pas ce que je veux, moi j’ai 4 gars très forts qui constituent la base de l’équipe et puis les autres sont tous passionnés qui se tapent des descentes pour s’amuser. C’est ce qu’on représente. Je m’en fous un peu si nos gars gagnent le prix du Step-Up, du meilleur Whip ou si il ne participe pas du tout. Je veux juste qu’on soit reconnu dans le secteur pour nos compétences sur les