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A VIE D’UN ATHLÈTE dans le monde
excitant du Freestyle MX peut sembler
être une succession sans fin de moments
de bonheur, d’argent et de filles sans
jamais n’avoir de décisions à prendre. Mais, comme
nous le savons tous, ces moments, même s’ils
sont magnifiques par moment, ne durent jamais
longtemps et les chances de décrocher un boulot
post FMX sont minces. On a l’impression qu’il y
a beaucoup de boulots sans avenir et on se rend
vite compte de la réalité et que les compétences
acquises sur les dirtb ikes ne sont pas transférables
dans le monde réel.
Même après une riche carrière il en revient à soimême de bien se préparer pour la vie post FMX.
C’est tout juste ce que Jeremy Stenberg vient de
faire en lançant sa marque Dirt Bike Kidz fruit d’une
combinaison de sa passion pour le freeride aux
collines (son fief) et de la création d’un business
qui puisse vendre son nom et sa marque sans
pour autant l’empêcher de rester compétitif sur sa
moto. Stenberg est très enthousiaste à l’idée de
commencer une nouvelle aventure: rien de tel que
d’avoir un produit à vendre qui puisse récolter assez
d’argent une fois que ses jours comme pros ne
viennent à leur fin. Avec une ligne de fringues et un
DVD de freeride bien inspiré en vue, FreestyleXtreme
a pu rencontrer celui qui a gagné 15 médailles pour
lui demander ce qu’il avait à dire au sujet de sa
nouvelle marque Dirt Bike Kidz.
“Franchement, j’ai toujours voulu avoir ma propre
entreprise à long terme. Je dirais que c’était au
moment où les affaires avec Metal Mulisha ont
commencé à se corser que j’ai songé à créer ma
propre marque,” nous raconte Stenberg au sujet du
moment de la création de sa marque DBK. “Mon
pote Daniel Sani disait toujours “Dirt Bike Kidz”, il
signait tout avec ces trois mots et nous appelait les
Dirt Bike Kidz - donc j’ai décidé de le voir et je lui ai
dit: ‘Je veux monter ma boite avec ce nom et je crois
que c’est un nom qui tue. Et voila d’où vient le nom
et je dois le remercier pour ça (rires).”
Pourtant, après s’être libéré de ces jours très
éprouvants chez Metal Mulisha, il devait y avoir une
vraie motivation et beaucoup plus d’envie que de
simplement vouloir avoir un nom cool ou comme
le décrit: un nom ‘qui tue’. Après tout, rien qu’en
comptant le nombre de tatouages de Metal Mulisha
qu’il porte, il a amplement démontré sa loyauté mais
même en restant professionnel quand il s’agit de
parler des raisons de ce divorce, il dira que c’était
inévitable et pour le bien de tout le monde.
“Je dirais que la motivation principale de lancer
DBK était d’avoir ma propre marque et de démarrer
quelque-chose de cool. Je voulais avoir des fringues
qui me donneraient réellement envie de les porter
- toutes les fringues de mes anciens sponsors ne
m’ont jamais vraiment emballé. J’ai donc décidé de
me lancer dans les vêtements que je voulais porter
et dans d’autres choses cool à mes yeux,” a-t-il dit,
“et pour moi, tous ceux qui font du dirt bike sont des
Dirt Bike Kidz. Au fond, c’est ce qu’on est tous. Tu
sais, pourquoi tu commences la moto quand tu es
petit? C’est parce c’est quelque chose que tu aimes
faire et je voulais avoir une marque qui exprime ce
sentiment.”
Stenberg a voulu garder son équipe proche,
organique et s’est associé avec un groupe d’amis
soudés dont il était sûr qu’il représenterait au mieux
la marque dans ses débuts. L’entreprise arrive à son
premier anniversaire en faisant tout de la meilleure
des manières, c.à.d. s’il faut prendre son temps,
c’est exactement ce que Twitch fera. L’important
est la qualité et non la quantité quant il s’agit de sa
marque.
“L’équipe officielle de DBK est constituée de Taka
Higashino, Josh Hansen, Andy Bakken, Tyler
Bereman, Justin Aires, Luke Dolin, les #nonamers
comprenant l’équipe Reche Canyon de Vinnie
Carbone, Trey et Tanner O’Brien, Rowan Law, Brad
Murray, Kevin Imes, Jack Krause de Jackpot Ranch,
et toi, Doug Parsons, tu en est aussi un grand
fan (rires),” dit-il au sujet de l’équipe des
incontournables riders DBK. “Je ne voulais
pas avoir une boîte et sponsoriser un million
de mecs, je veux sélectionner un groupe de
tueurs. Je veux uniquement sponsoriser une
poignée de gars et ensuite nos amis nous
soutiendront. Je déteste quand des marques
essayent de faire signer tout le monde pour
la simple raison que si une fille va participer
aux X Games, il faut qu’elle le fasse pour eux,
tu sais. Non, ce n’est pas ce que je veux,
moi j’ai 4 gars très forts qui constituent la
base de l’équipe et puis les autres sont tous
passionnés qui se tapent des descentes pour
s’amuser. C’est ce qu’on représente. Je m’en
fous un peu si nos gars gagnent le prix du
Step-Up, du meilleur Whip ou si il ne participe
pas du tout. Je veux juste qu’on soit reconnu
dans le secteur pour nos compétences sur les