#Fishme Issue 14 #Fishme 14 | Page 23

J’ignore honnêtement pourquoi les calamars (et les seiches) réagissent si bien à ces animations très violentes. Je suppose que cela imite bien une crevette en fuite, ou un petit céphalopode, qui auront un comportement finalement assez proche. De plus, cela génère de forts mouvements d’eau et de forts signaux visuels qui ne laissent pas insensibles ces prédateurs et attisent leur curiosité. La phase de pause leur offre littéralement une proie facilement captable. Lorsque vous aurez enfin la touche tant attendue, vous sentirez sûrement une lourdeur voire de légères , tractions dans la ligne. Cela n’est en rien comparable à la capture d’un poisson. Il ne faut alors pas hésiter à ferrer amplement. On croit souvent que le panier se pique presque tout seul, mais c’est faux ! En effet, le calamar immobilise fermement sa proie dans ses tentacules. Si vous ne ferrez pas, ou trop mollement, la turlutte ne glissera pas des tentacules et le panier ne se piquera pas dans les chairs. C’est particulièrement vrai quand le calamar prend le leurre en travers. Une fois piqué, il vous faudra garder la bannière toujours tendue. Vous remarquerez que les cannes à scion plein avec une action très régular et progressive encaissent très bien et se révèlent pertinentes pour cela. Si malgré toutes ces précautions vous décrochez un calamar laissez redescendre , votre turlutte dans la zone. Il arrive, lors de forts moments d’activités, que les calamars se rejettent sur votre turlutte. Vous le remarquerez par vous-même, mais une fois ferré, le calamar offre un combat souvent très plaisant car il est très combatif (c’est l’une des raisons pour laquelle je le préfère à la seiche…). Il peut faire des rush saccadés et brusques vraiment violents, en expulsant de grande quantité d’eau rapidement. Notez aussi qu’un calamar est rarement seul. Une fois que vous aurez compris où il se trouve et avec quel leurre le décider il n’est pas rare , de les enchaîner !