J’ignore honnêtement pourquoi les
calamars (et les seiches) réagissent si bien à
ces animations très violentes. Je suppose
que cela imite bien une crevette en fuite,
ou un petit céphalopode, qui auront un
comportement finalement assez proche.
De plus, cela génère de forts mouvements
d’eau et de forts signaux visuels qui ne
laissent pas insensibles ces prédateurs et
attisent leur curiosité. La phase de pause
leur offre littéralement une proie
facilement captable. Lorsque vous aurez
enfin la touche tant attendue, vous sentirez
sûrement une lourdeur voire de légères
,
tractions dans la ligne. Cela n’est en rien
comparable à la capture d’un poisson. Il ne
faut alors pas hésiter à ferrer amplement.
On croit souvent que le panier se pique
presque tout seul, mais c’est faux ! En effet,
le calamar immobilise fermement sa proie
dans ses tentacules. Si vous ne ferrez pas,
ou trop mollement, la
turlutte ne glissera pas
des tentacules et le
panier ne se piquera
pas dans les chairs.
C’est particulièrement
vrai quand le calamar
prend le leurre en
travers. Une fois
piqué, il vous faudra
garder la bannière
toujours tendue. Vous
remarquerez que les
cannes à scion plein
avec une action très
régular et progressive
encaissent très bien et se révèlent
pertinentes pour cela.
Si malgré toutes ces précautions vous
décrochez un calamar laissez redescendre
,
votre turlutte dans la zone. Il arrive, lors de
forts moments d’activités, que les calamars
se rejettent sur votre turlutte.
Vous le remarquerez par vous-même, mais
une fois ferré, le calamar offre un combat
souvent très plaisant car il est très
combatif (c’est l’une des raisons pour
laquelle je le préfère à la seiche…). Il peut
faire des rush saccadés et brusques
vraiment violents, en expulsant de grande
quantité d’eau rapidement. Notez aussi
qu’un calamar est rarement seul. Une fois
que vous aurez compris où il se trouve et
avec quel leurre le décider il n’est pas rare
,
de les enchaîner !