#Fishme Issue 14 #Fishme 14 | Page 18

Passons maintenant à la canne. Du bord, pour un confort et un plaisir de pêche optimale, il faudra une canne sensible assez longue. Privilégiez une canne dont la longueur est comprise entre 2,10 m et 2,50 m. Cette longueur de canne permettra de lancer plus loin (et c’est important quand on pêche du bord) et de mieux maîtriser votre bannière et votre turlutte. La puissance devra être idéalement comprise entre 5 et 25 grammes (médium-light à médium), de manière à utiliser tous types de turluttes et de ramener un beau et lourd calamar. Pour la pratique du bichi-bachi, l’action de la canne constitue aussi un point clef. C’est un subtil équilibre entre pointe nerveuse et sensible et une action regular sur le deuxième tiers de la canne, tout en ayant une bonne ressource de puissance au talon. Évitez les cannes trop raides qui n’amortissent pas bien les rush et ont tendance à favoriser la déchirure des EGING ROD chairs. La canne est aussi l’outil qui permet de bien profiter du combat et de faire le plein de sensations. Qui plus est, votre fleuret doit permette de garder la ligne en tension en permanence pour éviter les décrochages. Pour ma part, j’utilise des cannes d’action régular (parabolique) et progressive, voire mes cannes rockfishing (Medium-light) à scion plein mais néanmoins nerveux. L’idéal étant une canne dédiée à la technique, comme la Pepper S240M eging special qui se révèle parfaite dans cet exercice, en particulier du bord. En plus de l’action, le scion plein apporte une grande sensibilité nécessaire pour bien ressentir la turlutte, mais aussi les touches parfois (voir souvent) très délicates des céphalopodes. Pour finir avec la canne et c’est un avis personnel, j’adore les scions de couleur claire qui permettent de bien visualiser la touche (surtout de nuit) et de lever tout doute sur la présence d’un céphalopode sur votre leurre.