Passons maintenant à la canne. Du bord,
pour un confort et un plaisir de pêche
optimale, il faudra une canne
sensible assez longue. Privilégiez
une canne dont la longueur est
comprise entre 2,10 m et 2,50 m.
Cette longueur de canne
permettra de lancer plus loin (et
c’est important quand on pêche du
bord) et de mieux maîtriser votre
bannière et votre turlutte. La
puissance devra être idéalement
comprise entre 5 et 25 grammes
(médium-light à médium), de
manière à utiliser tous types de
turluttes et de ramener un beau et
lourd calamar. Pour la pratique du
bichi-bachi, l’action de la canne
constitue aussi un point clef. C’est un
subtil équilibre entre pointe nerveuse et
sensible et une action regular sur le
deuxième tiers de la canne, tout en ayant
une bonne ressource de puissance au talon.
Évitez les cannes trop raides qui
n’amortissent pas bien les rush et ont
tendance à favoriser la déchirure des
EGING ROD
chairs. La canne est aussi l’outil qui permet
de bien profiter du combat et de faire le
plein de sensations. Qui plus est, votre
fleuret doit permette de garder la ligne en
tension en permanence pour éviter les
décrochages. Pour ma part, j’utilise des
cannes d’action régular (parabolique) et
progressive, voire mes cannes rockfishing
(Medium-light) à scion plein mais néanmoins
nerveux. L’idéal étant une canne dédiée à la
technique, comme la Pepper S240M eging
special qui se révèle parfaite dans cet
exercice, en particulier du bord. En plus de
l’action, le scion plein apporte une grande
sensibilité nécessaire pour bien ressentir la
turlutte, mais aussi les touches parfois (voir
souvent) très délicates des céphalopodes.
Pour finir avec la canne et c’est un avis
personnel, j’adore les scions de couleur
claire qui permettent de bien visualiser la
touche (surtout de nuit) et de lever tout
doute sur la présence d’un céphalopode
sur votre leurre.